
Les travaux se tiendront du 13 au 17 novembre 2023
La cérémonie d’ouverture était présidée par Mme Bakali
Yobate Kalani, vice-présidente assurant la suppléance du président du
CIP-Uemoa. Elle avait à ses côtés, la 5è
vice-présidente du CNT, Mme Diarra Racky Talla. Cette 2è rencontre de l’inter sous-comité qui
se tient du 13 au 17 novembre a, à son ordre du jour, deux thèmes, à
savoir :«Culture de la qualité au sein des institutions d’enseignement supérieur
et de recherche, approche régionale de l’Uemoa» et «Employabilité et inclusion
sociale, facteurs de cohésion sociale et vivre ensemble».
Dans son discours, la 5è vice-présidente du
CNT a remercié, au nom des autorités maliennes, le président du CIP-Uemoa pour
avoir choisi Bamako pour la tenue de cette rencontre. Pour Mme Diarra Racky
Talla, l’intégration dans notre sous-région se présente aujourd’hui comme une
impérieuse nécessité face à l’étroitesse de nos marchés. Mais également comme
une garantie de paix et de sécurité pour nos populations. « Aussi,
avons-nous l’obligation de mutualiser nos efforts pour trouver des solutions économiques
et politiques durables et avantageuses pour le bien-être de nos populations y
compris au plan sécuritaire avec cette guerre contre le terrorisme qui s’impose
à nos états», a-t-elle renchéri.
La 5è vice-présidente du CNT a également
souligné que la culture de la qualité au
niveau du système éducatif et spécifiquement au sein des institutions
d’enseignement supérieur ainsi que la question d’employabilité des jeunes sont
des sujets qui revêtent une importance capitale, car ils font partie des
grandes préoccupations actuelles pour les populations. Pour sa part, la vice-présidente du CIP-Uemoa,
Mme Bakali Yobate Kalani, a félicité le
président du CNT pour l’important travail qu’il effectue au quotidien dans le
cadre de l’action parlementaire. Elle a aussi exprimé ses sentiments de grande
déférence pour le président Assimi Goïta pour son dévouement et tous les
efforts consentis au quotidien pour la souveraineté et la sécurité des
populations maliennes.
Pour la vice-présidente du CIP-Uemoa, parler
de la culture de la qualité au sein des institutions d’enseignement supérieur et de l’employabilité surtout des jeunes, c’est toucher du doigt à
une préoccupation majeure qui, aujourd’hui anime les débats dans nos états
membres. De ce fait, dira-t-elle, on constate
une quête effrénée de professionnalisation des formations au sein des
systèmes éducatifs. Toute chose qui, selon elle, provoque des changements de
fond dans les curricula et pousse à la recomposition des champs locaux et
nationaux du savoir.
D’après Mme Bakali Yobate Kalani, cette
adaptation constatée selon les professionnels du domaine permet de reconstruire de façon
locale, des savoirs autour des besoins et enjeux nationaux sous couvert
de la professionnalisation des formations offertes. Elle a fait savoir que du
diagnostic du système d’enseignement et de formation technique et
professionnelle réalisé dans l’espace Uemoa en 2012, il ressort un faible
rendement de celui-ci. Toute chose qui réduit les chances des jeunes d’âge
scolaire à acquérir le niveau d’éducation de base nécessaire pour accéder à ce
dispositif et démunie à moyen terme,
l’employabilité et la productivité des jeunes lorsqu’ils se retrouvent sur le
marché du travail.
La vice-présidente du CIP-Uemoa soutiendra que les jeunes, hommes et femmes, constituent notre plus précieux atout pour le présent et l’avenir de nos états. Pourtant, a-t-elle dit, ils forment un groupe de population qui reste très vulnérable, durement touché par une montée générale du chômage malgré que l’emploi des jeunes fasse partie intégrante de la Déclaration du millenium et des questions dont dépend la réalisation d’autres objectifs, en l’occurrence celui de la réduction de la pauvreté.
Dieudonné DIAMA
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