L’assurance a été donnée, mardi dernier,
par le point focal FO à l’hôpital régional de Sikasso. Dr Salifou Traoré
intervenait lors de la présentation par le Comité régional de pilotage de la
Fistule obstétricale (FO) du bilan de la campagne au titre de l’année 2023 et
des perspectives pour la prochaine campagne.
La rencontre qui se tenait dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la FO, a eu lieu dans les locaux de la direction régionale de la santé (DRS). C’était sous la présidence du chef de division santé publique à la DRS, Dr Benoît Traoré, en présence de nombreux agents de la santé.
Cette campagne coûte non
seulement moins chère mais permettra également de faire une prise en charge
globale des femmes atteintes de la fistule, a assuré Dr Salifou Traoré.
Soulignant que la prise en charge de routine de la FO coûte excessivement
chère, elle a expliqué que c’est la campagne qui offre l’opportunité à toutes
les femmes atteintes de la maladie de se faire soigner gratuitement.
évoquant les difficultés
auxquelles les spécialistes sont confrontés lors de la prise en charge
chirurgicale de la FO, il a souligné l’insuffisance des tables d’opérations,
des boîtes d’interventions chirurgicales et des aspirateurs. Concernant la campagne écoulée,
les responsables de la FO ont affirmé que 22 femmes étaient atteintes de la FO.
Elles ont, selon eux, toutes bénéficié d’une réparation chirurgicale. Les
difficultés rencontrées à l’occasion se rapportaient notamment au faible
rapportage des cas de FO au niveau opérationnel et l’absence d’appui financier
pour la réinsertion sociale des femmes.
à l’issue de la rencontre, les
participants ont recommandé la recherche de partenaires pour la réinsertion
sociale des femmes et le renforcement du rapportage des cas au niveau
opérationnel...
À noter que de 2016 à 2023, 298 femmes ont été opérées de la fistule dans la région de Sikasso. 198 femmes avaient des fistules fermées et séchées, soit 66,44%. La FO est un problème majeur de la santé publique. Pour sa prévention, l’accent doit-être mis sur l’amélioration de la qualité des soins obstétricaux pour un accouchement sécurisé.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.