
Depuis quarante ans, Ngolo
Sogoba, plus connu sous le sobriquet Ngolo Fassi, parcourt les scènes locales
et nationales. Il reste l’un des rares artistes pluridisciplinaires de la
musicale traditionnelle minianka. Ce natif de Diaramana, dans le Cercle de Koutiala (Région de Koutiala jouit d’une aura. Ce surdoué à la voix extraordinaire excelle
dans de nombreux domaines, notamment la danse, le théâtre, la musique et le
balafon.
Au-delà de son art, l’homme est très disponible pour sa communauté pour
qui, il met toujours en avant son amour et son engagement. L’Essor a fait sa
découverte lors de la 9è édition du Festival Belenitugu de Somasso. Grand de
taille, il affiche toujours un large sourire au coin des lèvres. Cet artiste,
très actif dans les événements populaires, décide de s’ouvrir au monde pour
parler de ses joies et amertumes au cours de ses périples culturels.
Il débute sa carrière solo dans les années 1960 avec son père qui était
batteur d’un instrument traditionnel minianka appelé «Niôgo». Il abandonne
l’école pour se consacrer à sa vocation et se fait vite apprécier par le
public. Quelques années, il se retrouve avec un statut d’artiste confirmé et
crée en 1984 sa troupe, constituée de 13 artistes, pour répondre à la
sollicitation de ses compatriotes. Mais surtout avec l’idée d’œuvrer pour la
sauvegarde du «Niôgô», symbole de la paix dans son milieu. Cet instrument
traditionnel mythique volait la vedette à tous dans les événements socioculturels.
Ngolo Fassi qui a de qui tenir
cet instrument, remplaçait petit à petit son père lors de ces événements. De
Diaramana, à Tombouctou en passant par Bla (Ségou), Kayes, Sikasso, il aura
marqué de ses empreintes les événements, notamment la Biennale artistique et
culturelle. Il participe à six éditions de ce rendez-vous culturel.
«J’ai été le meilleur danseur de la troupe de Ségou», explique Ngolo Fassi avec un air rigolo. à 64 ans, il demeure incontestablement l’une des figures emblématiques de la musique traditionnelle de sa contrée. Et depuis des décennies, il fait rayonner l’art et la culture de son terroir à travers tout le Mali.
Ses satisfactions morales ont été
la remise d’une médaille lors d’une édition de la biennale à Sikasso par le
président d’alors feu Amadou Toumani Touré et aussi d’une attestation de
formation remise également par feu le général Moussa Traoré.
«Ma vie ne se résume pas seulement à faire plaisir aux hommes et femmes de ma communauté, car je suis également un paysan qui vit de sa récolte», a laissé entendre l’artiste.
Après quarante années de succès, l’homme
reste toujours sans album, même un single pour immortaliser son esprit de
création. Probablement pour une faute de coaching.
Son regret est de n’avoir enregistré aucun album durant toutes ces années et surtout de ne pas disposer d’un bon carnet d’adresses au plan international.
«Je suis méconnu au-delà de ma communauté et c’est ce qui m’attriste. Mais, j’espère réaliser un jour ce rêve».
Amadou SOW
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, et son collègue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, ont officiellement lancé, hier au Centre international de conférences de Bamako, les travaux de .
L’Année de la culture, décrétée par le Président de la Transition, offre l’opportunité aux chercheurs et autres acteurs culturels de verser leurs avis dans le débat sur le contenu à y mettre. Et c’est dans cette vision que l’enseignant-chercheur et directeur général du Conservato.
La 11è édition du Jazzy Koum Ben Festival s’est déroulée à Bamako du 28 avril au 3 mai dernier. L’initiatrice de l’événement, Mme Touré Zoé Dembélé, a exprimé sa satisfaction samedi dernier au complexe Blonba lors de la cérémonie officielle de clôture. On notait la présence de .
Le félibre nous transporte dans un univers de réflexions sur des thématiques sociales comme la mort, le mariage, la bravoure de la femme africaine, l’amour, entre autres.
La région recèle une manne touristique et culturelle. Beaucoup de sites et monuments y ont été repérés en vue de leur insertion dans la liste du patrimoine national.
La gouverneure de la Région de Dioïla, Mme Coulibaly Mariam Coulibaly, figure désormais dans le club très select des femmes qui sont arrivées à crever le plafond de verre dans le corps des administrateurs civils. Elle a une conscience claire de l’Année de la culture, décrétée par le Pré.