L’ouverture des travaux était présidée par le ministre chargé de la Réconciliation, le colonel-major Ismaël Wagué, en présence du directeur général du Cpu-Mali, Pr Ibrahim N’Diaye.
La Commission vérité, justice et réconciliation, après quatre ans de fonctionnement normal, a été remplacée par l’Autorité de gestion des réparations en faveur des victimes des crises au Mali (AGRV) et le Cpu-Mali dont la mission principale est de garantir le principe de non répétition de la justice traditionnelle.
Cette 1ère session a permis
aux membres de se rencontrer et de se connaître. Mais aussi de réfléchir plus
sereinement sur comment est-ce que cette nouvelle structure doit être organisée
et sur quelle base elle doit fonctionner. Ce faisant, l’ordre du jour portait
sur la présentation du Cpu-Mali, l’examen et l’approbation du projet de cadre
organique du Centre ainsi que l’examen et l’adoption du projet d’indemnité de
session des membres du conseil d’administration.
Dans son discours, le ministre
chargé de la Réconciliation a souligné que l’ouverture de cette session
inaugurale du CA du Cpu représente bien plus qu’un simple cadre de travail.
Pour le colonel-major Ismaël Wagué, c’est un signal fort de notre engagement
collectif pour la réconciliation et la cohésion nationale.
Il a insisté sur
l’importance cruciale du Centre qui est conçu comme un levier indispensable
pour reconstruire les liens brisés par des décennies de crises, restaurer la
confiance entre les différentes composantes de notre société et garantir un
avenir où la paix sera un bien commun, partagé et consolidé par tous. «Le
travail qui nous attend est immense, mais il est à la hauteur des ambitions que
nous nourrissons pour notre nation», a fait remarquer le colonel-major Wagué,
rappelant que l’ordre du jour de cette rencontre illustre bien l’urgence et la
portée des actions à entreprendre pour rendre le Cpu pleinement opérationnel.
Pour lui, cette session doit marquer le début d’une nouvelle dynamique dans
notre quête de réconciliation nationale. Et d’insister que le Cpu doit devenir
le moteur de cette dynamique, en étant un centre de réflexion, d’action et de
mobilisation pour tous ceux qui aspirent à la paix et à l’unité dans notre
pays. «Chaque décision que nous prendrons aujourd’hui doit être guidée par
la volonté de construire un Mali plus uni, solitaire et résilient», a-t-il
exhorté.
Pour sa part, le directeur général
du Cpu-Mali dira avoir besoin des contributions des uns et des autres. Selon Pr
Ibrahim N’Diaye, quand une nouvelle structure commence, les problèmes, les
questions ou tout ce qui a trait à la paix concernent tout le monde. Mieux,
poursuivra-t-il, quand on ajoute d’autres dimensions comme «unité nationale»
cela devient encore plus l’affaire de tous.
Pour le directeur général du
Cpu-Mali, quand on parle d’unité nationale, de cohésion nationale, de réconciliation
et de paix, ce sont toutes ces composantes qui doivent se retrouver. «Nous
avons une vision très large de la question. Et donc les contributions et les réflexions
vont dans ce sens», a-t-il fait savoir, rappelant qu’il compte utiliser comme
repère les axes de réflexion, d’action et de mobilisation pour avancer avec la
structure.
Souleymane SIDIBE
Dans le cadre de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, accompagné d’une forte délégation, a accueilli le mercredi dernier à l’Aéroport inte.
C’est le sentiment général qui se dégage au terme de deux journées d’échanges intenses consacrées à la célébration de la Journée internationale des migrants, édition 2025.
Le premier prix d’une enveloppe d’un million de Fcfa a été remporté par Cheick Siriman Sissoko. La 2è place est revenue à Virginie Dembélé pour un montant de 750.000 Fcfa. Et Elmeidy Ag Agaly a remporté le troisième prix, la somme de 500.000 Fcfa.
Pour aider les usagers à surmonter la crise énergétique, des entreprises locales comme ACCESS SA proposent des solutions. Son président directeur général, Dr Ibrahim Togola, invité central de la 14è édition du Ceo Talks du Réseau d’entrepreneuriat en Afrique de l’Ouest (REAO) – Mali,.
Le comité assure que l’année 2026 sera celle de la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées dans notre pays.
Avec un investissement de 30 milliards de Fcfa, ce nouveau siège d’une capacité d’accueil de 911 salariés, sera construit sur une surface de 15.590 m2. Il comprendra trois tours dont une de 13 étages de 52,29 m de hauteur. La durée des travaux est fixée à 24 mois.