
Les officiels lors de la cérémonie d’ouverture des travaux
Dans le
cadre de la Journée internationale de la santé des végétaux, célébrée le 12 mai
dernier, l’Office de protection des végétaux (OPV) a organisé, hier, dans les
locaux de la direction des finances et du matériel du ministère de
l’Agriculture, un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs sur
l’importance de la santé des végétaux. La cérémonie d’ouverture des
travaux a été présidée par le secrétaire
général du département de l’Agriculture, Oumar Tamboura, en présence du
directeur général de l’OPV, Halidou Mohomodou, et du représentant de
l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao),
Mohamadou Mansour Ndiaye.
La santé humaine et celle de la planète dépendent des végétaux, qui fournissent 80% des aliments que nous consommons et 98% de l’oxygène que nous respirons. Ils fournissent des fibres qui constituent nos vêtements et des matériaux de construction naturels, a rappelé Oumar Tamboura.
Le secrétaire général du département de
l’Agriculture a fait savoir que chaque année, des pertes de cultures vivrières
pouvant aller jusqu’à 40% sont enregistrées à cause des ravageurs et des
maladies des plantes. Ce qui fragilise la sécurité alimentaire ainsi que
l’agriculture, principale source de revenus des communautés vulnérables en
milieu rural.
Aussi,
ajoutera-il, le changement climatique et les activités humaines nuisent à la
santé des végétaux. Ils modifient les écosystèmes, diminuent la biodiversité et
créent de nouvelles niches propices au développement de ravageurs. «La vie sur
terre dépend de la santé des végétaux et nous avons tous un rôle à jouer», a
dit Oumar Tamboura.
«Santé
des végétaux, commerce sûr et technologie numérique» était le thème de la
Journée internationale de la santé des végétaux. Ce thème, selon Oumar
Tamboura, vise à démontrer que l’utilisation de l’innovation et la technologie
peuvent aider les pays à protéger les végétaux, préserver la sécurité
alimentaire, protéger l’environnement et promouvoir un commerce sûr.
Il a aussi
martelé que le gouvernement de la Transition n’a ménagé aucun effort pour
mettre en place les moyens législatifs, techniques et financiers nécessaires
pour gérer les nuisibles des végétaux. Et de souligner que son département a
manifesté son intérêt pour la mise en œuvre de plusieurs initiatives, notamment
le Programme phytosanitaire africain (PPA) qui aide les pays à détecter les ravageurs
des végétaux, l’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP) et la solution
ePhyto (le certificat phytosanitaire électronique).
Pour
Halidou Mohomodou, les ressources végétales sont menacées et cette situation
interpelle tous. Comme les humains et comme tous les autres êtres vivants sur
terre, les végétaux peuvent tomber malades ou être endommagés. Et quand cela
arrive, c’est la planète entière qui risque d’être touchée, a-t-il expliqué.
Les plantes en bonne santé peuvent contribuer à éliminer la faim, à réduire la
pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique.
«Garder les plantes en bonne santé est essentiel à la vie sur terre et nous
avons tous un rôle à jouer», a dit le directeur général de l’OPV.
Quant au
représentant de la Fao, il a rappelé que les Nations unies ont proclamé la
Journée internationale de la santé des végétaux afin de susciter une prise de
conscience à l’échelle mondiale. Cette journée constitue l’un des principaux
aboutissements de l’année internationale de la santé des végétaux, célébrée en
2020.
Mohamadou Mansour Ndiaye a fait remarquer que les technologies numériques contribueront probablement à améliorer la production végétale en apportant une série d’avantages économiques, environnementaux et socio institutionnels. Et d’ajouter qu’au Mali, la Fao accorde un intérêt particulier à la préservation de la santé des végétaux qui transcende tout ce qu’on fait pour le développement de nos pays. Cela, à travers intensification des appuis multiformes aux projets orientés exclusivement vers la lutte contre les nuisibles des plantes et l’amélioration de la performance du personnel.
N'Famoro KEITA
Le budget 2024-2027 de la 2è phase du Fonds d’appui à la création d’entreprises par les jeunes (Facej 2) est estimé à 12,3 milliards de Fcfa..
Tout le monde s’accorde à admettre que l’eau est une ressource indispensable à la vie et au développement socio-économique. Mais le dysfonctionnement de son cycle compromet les progrès réalisés dans tous les domaines.
Notre pays célébrera, samedi prochain au CICB, la 33è édition de la Journée mondiale de l’eau. Deux thèmes nationaux sont retenus pour cette édition : «Effet de la fonte des glaciers sur le cycle de l’eau au Mali» et «Problématique de la pollution des cours d’eau au Mali». Au nivea.
Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema, et son collègue de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, étaient, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), face aux acteurs du monde rural pour les informer et surtout les sensibiliser sur les nouvelles mesur.
Le budget prévisionnel en 2025 de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) est équilibré en recettes et en dépenses à environ 10,15 milliards de Fcfa contre 9,526 milliards de Fcfa en 2024, soit une hausse de 6,57%..
Le budget prévisionnel 2025 de l’Observatoire national du dividende démographique (ONDD) est équilibré en recettes et en dépenses à environ 368,16 millions de Fcfa, repartis entre les ressources propres (500.000 Fcfa), les subventions de l’État (322,161 millions de Fcfa) et le financement.