Le rendez-vous de Bamako est la suite logique des précédentes Assemblées tenues respectivement à Ouagadougou, Dakar et Abidjan
Le
rendez-vous de Bamako, placé sous le thème : «Problématique de la
viabilité des sociétés de télédiffusion» est la suite logique des précédentes
assemblées tenues respectivement à Ouagadougou, Dakar et Abidjan. Cette rencontre
regroupera pendant trois jours (du 21 au 23 novembre) une soixantaine de cadres
des sociétés de télédiffusion membres du Rat mais aussi des participants venant
de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau et de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa).
En
plus d’être un cadre d’échanges sur les défis et enjeux des opérateurs de
télédiffusion, cette rencontre se veut être une opportunité de partage
d’expériences à même d’apporter des plus-values en matière de la Télévision
numérique terrestre (TNT) et des réponses à la problématique de la viabilité
des sociétés de télédiffusion. Également, elle permettra aux différents membres
du Rat de se pencher sur le projet de Bouquet Uemoa et sur la nécessité d’une
réglementation Uemoa en matière de financement des sociétés de télédiffusion.
Les conclusions de ces travaux seront présentées aux différents ministres de
tutelle.
Selon
le directeur général de la Société malienne de transmission et de diffusion
(SMTD-SA), c’est à l’idée de rester dans le tempo, de resserrer les rangs pour
faire face aux défis communs que le Rat a vu le jour. «Au fil des assemblées,
nous mutualisons les idées, les pratiques, les bons procédés dans l’esprit de
l’intégration prônée par nos États. C’est en cela que pour ces assises de
Bamako, nous avons décidé de continuer la réflexion entamée à Abidjan, lors de
la 3è assemblée générale», a confié Dr Cheick
Oumar Traoré.
Pour
ces assises, ajoutera le 2è vice-président du Rat, «nous devons œuvrer à
aboutir à des conclusions et recommandations pointues, pragmatiques en lien
avec nos réalités communes». Il a, par ailleurs, souligné que les sociétés de
télédiffusion évoluent dans un domaine stratégique avec des partenaires
multiformes et exigeants, au regard de la rapidité de l’évolution
technologique.
«Nous avons l’impérieuse obligation d’être à la hauteur de ces
défis et de ces enjeux», a noté le patron de la SMTD-SA. Pour sa part, le
président du Rat a rappelé que les défis actuels des opérateurs de diffusion
TNT résident, entre autres, dans les pistes de financement pour finaliser les
investissements pour l’exploitation du réseau de diffusion et dans la recherche
d’un modèle économique viable pour l’ensemble des opérateurs.
À ce jour, dira
David Ganou, dans l’espace Uemoa, les sociétés de diffusion sont créées et les
activités d’édition et de diffusion sont séparées conformément à la directive
n°01/2015/CM/Uemoa du 30 mars 2015, portant harmonisation du cadre
règlementaire de la TNT dans ledit espace. Pour le ministre en charge de Communication,
les sociétés de télédiffusion, courroie de transmission entre les opérateurs de
satellite, de fibre optique et les éditeurs, se doivent d’adopter instamment
les meilleures stratégies en vue d’être à cheval sur les demandes de services
efficients, où la qualité du partenariat restera même l’onguent de la viabilité
nécessaire.
Il s’agit, selon lui, sur ce registre d’en appeler à notre génie
créatif. Alhamdou Ag Ilyène a rappelé que le gouvernement du Mali, dès au
départ, a mis la viabilité de la SMTD-SA au cœur de la stratégie de sa création
et de son développement.
C’est pourquoi, a-t-il révélé, elle a dans son
portefeuille d’autres missions telles que l’exploitation de la fibre optique de
l’état et la mise à disposition de capacités de stockage de données. À cet
effet, le chef du département de la Communication a félicité la SMTD-SA pour
les efforts entrepris depuis sa création pour faire face aux défis de la
transmission des signaux des éditeurs de télévision et de radios notamment les
éditeurs publics constitués du Réseau de l’ORTM.
En outre, le ministre a noté que les sociétés de télédiffusion sont jeunes, mais leurs missions font qu’elles sont les cadettes qui s’occupent de leurs aînés mais surtout de leurs partenaires que sont les éditeurs.
Amadou GUEGUERE
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