
Ainsi,
notre compatriote, Moïse Togo est désigné dans la catégorie de l’audiovisuel.
Il est donc le second malien à remporté ce prix, après le célèbre réalisateur
Cheick Oumar Sissoko en 2002. Ce
prix rend hommage aux artistes émergents, dont le travail, au cours des cinq
dernières années a eu un impact certain sur l’environnement social ou politique
de leur communauté.
Les
prix Prince Claus sont décernés annuellement. Ils veulent offrir une certaine
reconnaissance et de nouvelles opportunités à des personnes et à des
organisations. La fondation reconnaît, encourage et récompense des qualités
exceptionnelles. L’objectif
de la Fondation Prince Claus est d’accroître la conscience culturelle et de
stimuler les échanges entre culture et développement. Moïse Togo est passionné
par le dessin depuis son plus jeune âge, il a commencé ses études
universitaires en 2009-2010 à la Faculté des sciences juridiques et politiques.
Ses ambitions artistiques l’amènent ensuite au Conservatoire des arts et
métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako, au Mali. Il poursuivra ses
études d’art à Bamako, où il s’intéresse à la vidéo, la photographie et à
l’infographie. Cette formation était un moyen pour lui de dévoiler son talent
d’artiste. Après cinq ans d’études au Conservatoire, il obtient un master 2 en
multimédia. En 2017, il obtient une bourse du gouvernement français à travers
le prix Bakary Diallo. Ce qui lui a valu de suivre le cursus du Fresnoy dont
l’enseignement lui a permis de réaliser deux œuvres : «Gwacoulou» ou foyer
traditionnel et «$75,000». Ce dernier remporte en 2021 le prix de l’œuvre
expérimentale de la Scam et en 2023 le prix Icart Artistik Rezo.
Sur le plan artistique, le travail questionne l’évolution des croyances africaines dans un monde moderne, les nouvelles technologies et les conditions sociales de l’être. Sa démarche expérimentale se déploie d’une réalisation à l’autre, lui permettant d’explorer de nouvelles formes d’écritures visuelles.
Elle
consiste à aller entre deux choses, la frontière entre le perceptible et
l’imperceptible. Une démarche artistique unique et complexe fondée sur une
quête perpétuelle à travers l’expérimentation. Elle permet de passer par des
logiciels de formules scientifiques qui génèrent des images fractales pour
illustrer des paysages imaginaires et des logiciels en images de synthèse 3D.
Le traitement sonore de ses œuvres crée une sorte d’illusion auditive qui se détache de la dimension visuelle, se positionnant en dehors du champ visuel afin de guider l’imaginaire du spectateur. Grâce à son caractère onirique, il permet d’appréhender simultanément les sons des deux univers, créant une ambiance sonore métamorphique qui oscille entre réalité et imaginaire.
Youssouf DOUMBIA
Une jeune cinéaste formée au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (Cam-BFK) fait déjà parler d’elle.
C’est demain que l’Institut français accueillera la première d’une création chorégraphique d’envergure africaine dénommée : «Corps pour XXIIè siècle-Acte II». Cette chorégraphie symbolise un nouveau pas, une ascension.
Les artisans maliens rivalisent d’ardeur depuis l’ouverture de ce rendez-vous culturel et économique. Les résultats des différents concours seront connus dimanche prochain lors de la clôture de l’événement.
Telle est la volonté affichée par les responsables de ces centres en initiant ces assises. Objectif : apporter leur contribution à la promotion de la culture pour une économie durable et pour la paix.
Les organisateurs ont enregistré plus de 1.400 participants. Au-delà des artisans burkinabè, d’autres d’une dizaine de pays africains et de l’Inde y prennent part.
Invité d’honneur de cet évènement, ce pays voisin y participe à travers son Premier ministre, qui à la tête d’une forte délégation comprenant de nombreux ministres, a pris part à l’ouverture du Salon. Mais aussi des artisans qui animent des stands et proposent des produits intéressan.