Santé : Ouverture d’un CSCOM à Bakorobabougou

La ministre Mme Diéminatou Sangaré a visité les installations de l’unité de soins

Publié vendredi 28 janvier 2022 à 07:42
Santé : Ouverture d’un CSCOM à Bakorobabougou

Les difficultés d’accès à un centre de santé ne sont plus qu’un mauvais souvenir pour les habitants de Bakorobabougou. Ce village dispose désormais de son Centre de santé communautaire (Cscom). Il est bon de rappeler qu’en raison d’une forte croissance démographique et de l’urbanisation au cours de la dernière décennie, l’unique Centre de santé de Yirimadio est, aujourd’hui, confronté à des défis importants. Face à cette situation, l’ONG Muso, dans son rôle de partenaire de proximité et fidèle à sa mission d’assurer une couverture sanitaire universelle, a mis en œuvre ce projet pour réduire le temps d’attente et soutenir la prestation de soins de santé primaires de qualité dans les zones périurbaines du Mali.

Le nouveau joyau qui a été inauguré, hier, par la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, couvrira plus de 60.000 patients et fournira des soins de qualité. Le coût global de l’investissement (les travaux de génie civil et l’équipement, y compris) s’élève à plus de 300 millions de Fcfa.

Le directeur pays de l’ONG Muso, Dr Djoumë Diakité, a indiqué que cela fait plus d’une décennie que son organisation s’est engagée auprès du ministère  en charge de la Santé dans le cadre de l’accès aux soins de santé de base pour tous. Ce partenariat, a-t-il dit, se fonde sur le renforcement du système de santé et l’introduction des approches innovantes de soins proactifs par les agents de santé communautaire. Tout ceci soutenu par une recherche opérationnelle rigoureuse servant d’outils d’apprentissage basé sur les évidences.

Le partenariat de Muso avec le département en charge de la Santé a commencé à Yirimadio en Commune V. Il a apporté une contribution significative en matière de réduction de la mortalité infantile de l’ordre 7/1.000, selon l’étude publiée en 2016. Il s’est étendu à huit aires de santé dans le district de Bankass depuis 2016. «Nous osons croire que ce joyau architectural fera tâche d’huile dans l’amélioration de l’accès aux soins de la population», a déclaré Dr Diakité, avant de remercier la ministre de la Santé pour la franche collaboration. Il a également réitéré l’engagement de son ONG auprès du département de la Santé et du Développement social à servir la population, surtout les plus vulnérables.

 Ce Cscom, a dit la ministre, permettra d’améliorer de façon significative l’accessibilité géographique aux soins de santé de base. Elle a félicité et encouragé les membres de  l’Association de santé communautaire (Asaco), les populations du district sanitaire de Kalanban Coro qui se sont impliquées dans la concrétisation de cette initiative.

 Et Diéminatou Sangaré de remercier l’ONG Muso pour les efforts consentis quotidiennement en faveur de l’accès des populations vulnérables à la santé. La ministre a aussi assuré que son département travaille à la mise à échelle d’un système d’agents de santé communautaires au plus près des communautés et pour l’instauration d’une gouvernance efficace et efficiente du système de santé. Mme Diéminatou Sangaré a eu une pensée particulière pour la mémoire de Moussa Camara, premier président de l’Asaco de Yirimadio et qui a fait don du terrain sur lequel l’infrastructure a été bâtie. Pour immortaliser l’illustre disparu pour son œuvre de bienfaisance,  la salle d’accouchement portera son nom.

Le président de l’Asaco, Mamadou Sissoko, a vivement remercié l’ONG Muso pour son accompagnement. Pour lui, le développement d’une ville passe par l’acquisition d’un centre de santé de qualité. Il a également témoigné que le joyau mettra fin au calvaire des habitants. Cependant, Bakorobabougou étant une zone enclavée, le président a plaidé pour la réhabilitation de la route menant au centre.

Rappelons que depuis 2008, l’ONG Muso a lancé son modèle de soins proactifs à Yirimadio. Ce modèle est dispensé en 3 étapes : recherche proactive des agents de santé communautaires (ASC). Formés par Muso, ceux-ci recherchent les patients de façon proactive à travers des visites à domicile dans une zone déterminée. Il y a le porte-à-porte pendant les visites où les ASC procurent un ensemble de services des soins de santé et assurent des suivis médicaux à domicile sans engendrer de frais pour le ménage. Enfin, il y a l’accès rapide aux cliniques. L’ONG a plus de 400 ASC à son actif dans son site périurbain de Yirimadio et sur un site rural à Bankass. Elle a atteint plus de 370.000 patients et les ASC ont accompli près de 10 millions de visites à domicile depuis 2008.

 

Fatoumata NAPHO

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