La photo de famille des participants à la rencontre
Un atelier national de validation de la Stratégie nationale de sécurité climatique et son plan d’actions s’est ouvert, hier dans un hôtel de la capitale. Durant trois jours, les acteurs du climat qui sont, entre autres, les membres du comité technique et des institutions nationales en charge du climat, de l’environnement et de la sécurité, vont échanger sur la sécurité climatique et ses axes stratégiques. Ils identifieront également les activités à entreprendre pour la mise en œuvre de la Stratégie.
Le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Moussa Diarra, a fait savoir que la Stratégie nationale de sécurité climatique vise à établir une approche intégrée et concertée pour mieux anticiper, atténuer et répondre aux impacts du climat sur la sécurité et la stabilité sociale. Elle constituera, selon lui, un cadre de référence pour une action cohérente et efficace du gouvernement, des collectivités territoriales, des organisations de la société civile et des partenaires au développement.
Présente au Mali depuis plus de 30 ans, la Coopération belge contribue à la promotion d’une croissance durable, inclusive et créatrice d’emplois, à l’instauration de la paix et de la sécurité et à la lutte contre la pauvreté, a affirmé l’ambassadeur de la Belgique au Mali. Patrick Deboeck s’est réjoui que son pays ait contribué à doter le Mali d’un document stratégique pour s’attaquer aux défis liés au changement climatique et en particulier au nexus «climat, paix et sécurité».
La secrétaire exécutive de l’Autorité du Liptalo-Gourma (ALG), Hawa Aw, a souligné que la sécurité climatique représente un problème transfrontalier et requiert une synergie d’actions efficaces et efficiences. Ainsi, l’ALG depuis quelques années s’est fortement engagée dans la lutte contre le changement climatique qui provoque de graves atteintes à la vie des communautés vulnérables à travers des programmes et projets structurants pour le renforcement de la résilience des communautés.
Quant au représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Roland Seri, il a rassuré que son organisation continuera son accompagnement pour l’opérationnalisation effective de cette stratégie, plus spécifiquement sur les questions liées aux financements qui demeurent un grand défi pour la mise en œuvre du plan d’actions.
Anne Marie KEITA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.