
Des membres de la Fédération et autorités maliennes en charge des Finances, le 14 septembre dernier à Bamako
À l’ouverture des travaux, le secrétaire
général du ministère de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Traoré, avait
souligné le rôle important que joue le secteur de la microfinance dans la mise
en œuvre des stratégies nationales d’inclusion financière des pays de la zone
Uemoa. Raison pour laquelle, les pouvoirs publics ont toujours accompagné le
développement de ce secteur.
Il a également fait remarquer que les évolutions
socio-économiques, sécuritaires et technologiques survenues au cours de la
dernière décennie ont imposé aux États une adaptation des politiques et
stratégies en vue de tirer profit des opportunités qui s’offrent pour le
développement socioéconomique. Pour lui, les acteurs de la microfinance ne
sauraient rester en marge de ces évolutions et que ces assises devaient servir de
cadre d’échanges pour identifier les besoins et priorités des Systèmes
financiers décentralisés de l’Uemoa. Ce, en vue de faire face aux défis du
secteur et permettre aux SFD de jouer pleinement leurs rôles dans l’inclusion
financière de nos populations.
De son côté, le président de la FAPSFD-Uemoa a
annoncé que cette Assemblée générale ordinaire allait prendre de nouvelles
résolutions pour la consolidation des acquis, afin d’aider à répondre
efficacement aux attentes de l’ensemble des membres et faire face aux défis
majeurs de leur secteur d’activité. Didier Logon a indiqué que le taux de
dégradation du portefeuille au 31 mars 2023, au niveau des huit pays de
l’Union, se situe à 7,3% contre 8,4% au 31 mars 2022, soit une baisse de 1,10%.
Ce qui, selon lui, est très positif dans le contexte actuel.
Par ailleurs, il précisera que le nombre de
membres ou clients est passé de 17,2 millions au 31 mars 2022 à 17,5 au 31 mars
2023, soit une hausse de 1,34%. Sur la même période, le niveau des dépôts est
passé de 2.076 milliards à 2.134 milliards de Fcfa, soit une augmentation de
2,79% et l’encours de crédit de 1.9 55 milliards à 2.150 milliards de Fcfa,
soit une évolution de 9,98%.
Malgré ces performances enregistrées, il a
estimé que le secteur reste confronté à de nombreux défis liés notamment à
l’adoption d’une nouvelle loi sur le secteur prenant en compte les attentes des
Systèmes financiers décentralisés. S’y ajoutent la nécessité d’amélioration des
pratiques de protection des clients et l’adhésion de l’ensemble des SFD
éligibles au fonds de garantie des dépôts. Il urge de les relever, a-t-il dit.
Et d’ajouter que les Associations professionnelles des SFD sont appelées à
jouer un rôle de premier plan qui devrait être appuyé au niveau sous régional
par la Fédération.
Le président de l’APSFD-Mali, Modibo Coulibaly, a affirmé que le contexte actuel de notre pays impose à nos systèmes financiers décentralisés de s’adapter, de se moderniser et d’innover pour rester compétitifs afin de proposer des solutions adaptées aux besoins de nos populations. «Une Fédération dynamique nécessite des APSFD fortes, d’où la nécessité de poursuivre les chantiers de renforcement de ces dernières pour mieux défendre et promouvoir le secteur de la microfinance», a-t-il conseillé. Pendant les travaux, les participants ont fait le bilan du mandat confié à Abidjan le 27 mai 2021. Le Mali a été désigné pour assurer la présidence de la Fédération jusqu’en 2025.
Fadi CISSE
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