
Après
avoir obtenu son diplôme en comptabilité, la jeune dame a dû créer sa marque
nommée «Fini Fashion». Fille du célèbre musicien Idrissa Soumaoro, elle crée
une infinité de modèles dont des pièces uniques et certains en série. Elle travaille avec un tisserand qui
confectionne des motifs qu’elle propose. Son ambition est de contribuer d’abord
à la création d’un label made in Mali en matière de pagne tissé, car les
différentes ethnies de notre pays possèdent chacune leurs modèles propres. La
jeune créatrice ne désespère pas de pouvoir remettre au goût du jour le port
des pagnes à ses concitoyens.
Fini Fashion (FF) offre des produits et services pour presque toutes les bourses. Rendre chaque client unique est son leitmotiv. Cela passe par la création de pièces uniques, donc un vrai travail de créativité et de recherche. La jeune promotrice de Fini Fashion aspire à révéler la personnalité, mais surtout la beauté de chaque client.
Le
Festival culturel Ogobagna a été marqué par la participation de Fini Fashion.
Dans son stand, on pouvait voir plusieurs modèles, notamment «cornol», «arkila»
«kerka», «kour-kour», «boundou boundou». Tous ces modèles sont inspirés du Ludo
(un jeu). Elle confectionne également des boucles d’oreilles et d’autres
articles customisés, notamment des chaussures, des registres à mains, des
vêtements, des boîtes à mouchoirs.
Malgré la diversité de l’offre, Fatoumata Soumaoro estime que le manque de promotion des produits confectionnés par les tisserands rend difficile l’accès aux espaces internationaux d’exposition. Elle souhaite l’implication des autorités pour que le pagne tissé au Mali puisse scintiller de mille feux au-delà des frontières. Il y va du rayonnement culturel de notre pays, réitère-t-elle. Outre le métier de tissage artisanal en voie d’extinction ou presque, il s’agira de préserver des emplois autant qu’un pan de l’identité culturelle du Mali.
Youssouf DOUMBIA
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..
Le Comité de pilotage pour la coordination et le suivi des mesures de réparation collective relative à l’entretien et la réhabilitation des bâtiments protégés de Tombouctou a tenu, hier, au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, sa 3è réun.