
l'Anam a assuré la prise en charge médicale gratuite de 7.460 personnes
Il s’agit de la prise en charge médicale gratuite de 7.460 personnes et l’immatriculation au Régime d’assistance médicale (Ramed) de 2.918 nouveaux bénéficiaires sur l’ensemble du territoire national, soit 0,58%, du résultat programmé en 2025. Ces chiffres ont été revélés, vendredi dernier, par le secrétaire général du ministère de la Santé et du Devéloppement social, Dr Abdoulaye Guindo, lors des travaux de la 23è session du conseil d’administration de l’Anam dans les locaux de l’établissement. C’était en présence du directeur général de cette Agence, Hameth Ben Hamane Traoré.
Cette session visait à adopter les comptes de gestion au titre de l’exercice 2024 afin de garantir que chaque franc dépensé soit justifié et contribue réellement au bien-être de nos concitoyens. Les travaux ont aussi permis d’adopter le procès-verbal de la 22è session, le rapport technique de la réalisation des activités et le rapport d’exécution du budget au 31 mars dernier.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et du Devéloppement social s’est réjoui du soulagement que l’Anam a apporté dans la prise en charge des blessés de guerre qui «est un véritable problème pour nous». Dr Abdoulaye a proposé la mise en place de nouvelles stratégies pour que son département puisse continuer à soulager davantage ces blessés. Faut-il préciser, de 2011 au 31 mars dernier, 470.286 bénéficiaires ont été pris en charge gratuitement sur un total cumulé de 3.494.500 personnes immatriculées.
«À l’analyse de ces résultats, nous constatons que 53,78% des bénéficiaires du Ramed font recours aux Centres hospitaliers universitaires (CHU). Cette situation contribue fortement à une augmentation significative des coûts de prise en charge médicale», a-t-il regretté. Et de souligner la nécessité d’inverser cette tendance par l’utilisation accrue des Centres de santé communautaires (Cscom) par les bénéficiaires du Ramed.
Un autre défi, selon le Dr Abdoulaye Guindo, a trait à «la lancinante problématique» des factures impayées de prestations médicales des exercices antérieurs qui pèse lourd sur le fonctionnement des établissements de soins de santé. Il a également assuré que des démarches sont en cours pour leur apurement total et intégral. La question de la mobilisation des contributions des collectivités territoriales figure également parmi les difficultés de l’Agence malgré la création d’un service de recouvrement en 2023. «Nous constatons une nette amélioration, avec un montant mobilisé de plus de 100 millions de Fcfa par an», a-t-il précisé.
Avant d’indiquer que l’Anam travaille à trouver une solution pérenne à cette problématique à travers notamment la programmation de la modification des textes régissant le Ramed en vue d’aller vers un prélèvement à la source. Le secrétaire général du département en charge du Développement social a aussi fait le plaidoyer auprès des autorités pour renforcer davantage l’ancrage institutionnel de l’Anam, surtout à l’horizon du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu), en lui conférant le rôle central qu’elle mérite au sein de l’architecture de protection sociale au Mali.
Mohamed DIAWARA
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