Après la conférence de presse, le secrétaire général de l’Amsu-Neem s’est prêté aux questions des journalistes
Il est bon de rappeler que l’Amsu-neem, chaque fois que c’est nécessaire, se prononce sur la vie de la Nation et apporte généralement son appui ou ses conseils aux autorités. La conférence était animée par son secrétaire général, El haj Seydou P. Dembélé. Selon le conférencier, aujourd’hui notre pays est confronté à une agression terroriste instrumentalisée par des néo-colonialistes sans foi ni loi. «Le néo-colonialisme se manifeste lorsqu’un pays indépendant se laisse diriger indirectement par son ex-puissance colonisatrice à travers des renégats qu’elle a aidés à se hisser au sommet de l’État.
Comme dans le passé colonial lointain de tels renégats préfèrent servir de pantins, pour jouer le jeu sordide de l’ancienne puissance coloniale en spoliant et humiliant leurs propres frères auxquels ils sont liés par le sang et la culture en vue de préserver leurs intérêts», a évoqué le conférencier.
Pour lui, une telle conduite était inimaginable dans la société malienne authentique où la solidarité communautaire imposait à tous les citoyens l’entente au sens réel. De même des comportements ignobles de ce genre étaient vigoureusement sanctionnés par les protecteurs des mœurs dans cette société où l’on préférait mourir plutôt que d’être humilié pour des comportements indignes.
Seydou P. Dembélé indiquera que le malheur de l’homme noir réside réellement dans son premier contact avec l’homme blanc qui a su lui inculquer un complexe d’infériorité pour réussir dans l’entreprise de destruction culturelle africaine, en oubliant que l’Afrique est le berceau de l’humanité, a-t-il dit. Le conférencier a réitéré sa confiance aux autorités de la Transition qui, selon lui, ont su se conduire en dignes Maliens, après avoir remporté des succès inouïs sur tous les plans.
Sinè TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.