
Ils font de leur évacuation par les airs, leur principale exigence
Dès les premières heures qui ont suivi l’attaque terroriste
contre le bateau Tombouctou de la Compagnie malienne de navigation (Comanav) le
7 septembre dernier, 407 rescapés parmi lesquels on dénombre 60 blessés ont été
évacués à bord de pinasses mises à disposition par les autorités communales de
Banikane, aire dans laquelle le drame a eu lieu.
Dès leur arrivée à Rharous, ces rescapés ont été aussitôt
pris en charge par les autorités locales. Ils ont été hébergés dans les salles
de classe de l’école fondamentale Rharous II. Les blessés et malades ont été
dirigés vers le Centre de santé de référence pour leur prise en charge. Toute
la population de la ville de Rharous a spontanément contribué à la gestion de
ces compatriotes en détresse à travers divers gestes : dons de vivres,
d’habits, de literie, soutien moral, etc.
Dans des circonstances
inattendues de ce genre, les premiers moments n’ont pas été de tout repos pour
les autorités locales. Un comité de crise présidé par le préfet de cercle a été
diligemment mis en place. Il comprend le président de l’autorité intérimaire,
le maire de la Commune de Rharous, le chef de village, le médecin-chef du
Centre de santé de référence, le chef du service du développement social et de
l’économie solidaire, le président local des organisations de la société
civile, les organisations des femmes et des jeunes, les partenaires au développement,
la presse et diverses autres personnes ressources.
Dès la première nuit, leur restauration a été gratuitement
prise en charge par le chef de village. La Croix-Rouge malienne, qui a ensuite
pris le relais, leur a offert des repas pendant trois jours. Il faut noter que
le gouverneur de la Région de Tombouctou, le commissaire-divisionnaire Bakoun
Kanté, a réagi avec promptitude en apportant un appui financier appréciable. Le
préfet du cercle et tous les autres responsables ont également contribué conséquemment
à travers des contributions financières et matérielles.
Le Centre de santé de référence a fait don de moustiquaires,
de kits d’hygiène et a assuré la prise en charge gratuite des soins et médicaments
à tous les rescapés. Les ressortissants de Rharous à Bamako et d’autres
associations ont aussi apporté leur aide. Malgré cet élan de solidarité générale,
les rescapés sont encore sous le choc. Ils sont extrêmement tendus et
manifestent leur volonté de rentrer chez eux. À ce niveau, les autorités assurent
que tous les moyens sont en train d’être mis en œuvre pour leur acheminement.
Toutes ces dispositions sont vues comme lentes par les représentants
des rescapés qui font de leur évacuation par les airs, leur principale exigence
et rejettent catégoriquement toute option de départ par les voies fluviale et
routière. Ils sont moralement à bout.
Divers cas de traumatismes et autres chocs psychologiques
peuvent être constatés. En témoigne, ce jeune homme dans la vingtaine, assis
sur une brique de parpaing du matin au soir, loin du lot, plongé dans un
mutisme total, le regard fixé dans le vide, inconscient de tout ce qui se passe
autour de lui. Beaucoup parmi eux, souffrent de traumatismes à des degrés
divers.
Aujourd’hui, les rescapés du bateau Tombouctou n’ont qu’une seule envie : rentrer à la maison.
Mohamed GAKOU / AMAP - Gourma Rharous
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