Bamba : Timide retour des enseignants

Le préfet du Cercle de Bamba, le capitaine Mansa Doumbia, a effectué lundi 6 janvier une visite inopinée au Centre d’animation pédagogique (Cap) de Bourem pour s’enquérir des conditions de travail au niveau de ce service local de l’éducation. Il a été accueilli par le directeur du Cap, Aliou Tiébori Maïga et son personnel.

Publié mercredi 08 janvier 2025 à 07:57
Bamba : Timide retour des enseignants

Le directeur du Cap a égrené des doléances et des difficultés liées au timide retour des enseignants leurs postes d’affectation à Bamba. Une situation qui se justifie, selon les responsables du Cap, par le désenclavement parce que certains, faute d’accessibilité par voie routière, sont toujours bloqués au Sud. Il y a aussi l’insuffisance de moyens financiers pour rejoindre leurs postes par vol. Le problème majeur demeure l’insécurité.

Le chef de l’exécutif local a pris bonne note des difficultés évoquées et entend s’investir en coordination avec le directeur du Centre d’animation pédagogique, les autorités municipales de Bamba, les partenaires et autres bonnes volontés. Il a assuré que toutes les dispositions adéquates et nécessaires seront prises à tous les niveaux pour que les enseignants de Bamba regagnent leurs postes.

Cap sur le Centre d’apprentissage féminin (Cafe) où, le préfet à pu constater de visu ce service émanant du Cap de Bourem et regroupant les apprenantes de toutes les régions Nord. Directrices, formatrices et apprenantes étaient au rendez-vous. Ce centre propose une formation dans les domaines de l’agroalimentaire, de la saponification, de la teinture, de la coupe et couture. Les apprenantes reçoivent, aussi une formation sur la coiffure.

Selon, la directrice, Mme Hadiaratou Soumaguel Maïga, la coupe et couture est la matière la plus difficile. Le Centre fonctionne peut de même. Cependant, toujours selon la directrice Mme Maïga, son établissement connaît des difficultés, à savoir l’insuffisance de formatrices dans certaines filières comme la coupe couture, l’agroalimentaire et la coiffure. Le manque d’électricité pour faire fonctionner certaines machines à coudre, à broder, les mixeuses.

Le manque de matières premières pour la filière agroalimentaire est aussi un casse-tête dans la localité.

À tous ces maux, le capitaine Mansa Doumbia a prêté une oreille attentive et promis des solutions à hauteur de souhait. Les deux responsables, le préfet du cercle et le directeur du Cap ont prodigué de sages conseils et des encouragements à la directrice et à son personnel.

Tidiane A TOURÉ / AMAP - Bourem

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