Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon et son collègue chargé de l’élevage, Youba Ba
Nonobstant
quelques contraintes qui ont marqué le démarrage de la campagne, les efforts
conjugués des acteurs étatiques et non étatiques
ont permis un niveau d’emblavure à
la date du 31 juillet estimé à 7.596.189 d’hectares, toutes cultures
confondues, sur une prévision de 8.644.942 hectares, soit un taux de
réalisation de 88%. Ces précisions ont été données hier par le ministre de l’Agriculture,
Daniel Siméon Kéléma qui présidait la réunion du conseil élargi de cabinets des
départements en charge du secteur du développement rural. C’était dans la salle
de réunion de la DFM du ministère de l’Agriculture.
L’objectif de cette importante activité est de faire le point de la mise en œuvre des
recommandations de la 15è session du Conseil supérieur de l’agriculture (CSA)
ainsi que du déroulement de la campagne agricole. Ainsi, les échanges ont
permis de faire une analyse critique de l’évolution de ces différents points
de façon participative, afin d’envisager les corrections nécessaires pour la
bonne conduite des activités.
À cette occasion, le ministre Daniel
Siméon Kéléma a salué l’engagement des acteurs étatiques en faveur de la
transformation durable de
notre système agricole en vue de l’atteinte de
la sécurité alimentaire et nutritionnelle prônée par les autorités. Il a
rappelé que cette ambition est inscrite dans l’axe 3 de la lettre de cadrage du
Président de la Transition et déclinée
dans le plan d’action du
Premier ministre. Aussi, la mise en œuvre de cette volonté a été prise en
charge par les départements en change du développement rural à travers le plan
de campagne validé par le CSA.
En guise de
rappel, les objectifs de campagne se définissent
comme suit : au titre des productions végétales, il est attendu 11.682.721
tonnes de céréales, 682.000 tonnes de coton graine, 243.280 tonnes de pomme de
terre, 881.208 tonnes d’oignons/échalote et 810.900 tonnes de mangue. En ce qui
concerne les productions
animales, 15.819 tonnes de lait doivent être
collectées, 203.441 tonnes de viande doivent être contrôlées. Il est également
prévu la production de 684.722.585 œufs de consommation, 10.288.577 sujets de
poulet de chair et 18.000 insémination.
S’agissant de la production
halieutique et aquacole, il est attendu une production de 128.880 tonnes de
poisson frais.
Pour le
ministre de l’Agriculture, l’atteinte de ces
objectifs exige de mettre les bouchées doubles pour l’approvisionnement des exploitants agricole en intrants et équipements agricoles et la structuration des
filières agricoles. Il a plaidé pour la poursuite des programmes
d’intensification, la gestion rigoureuse et transparente et la mise en place
d’un dispositif d’encadrement et d’appui conseil rapproché.
Daniel Siméon Kéléma a, en outre, fait part de la
gratitude du monde rural à l’endroit du Chef de l’État et de son Premier
ministre pour leur engagement en faveur d’une agriculture moderne et
compétitive en vue de l’atteinte du bien-être de la population. Toute chose qui, selon
lui, a permis de boucler au mois de juin dernier le processus de payement du
coton graine aux producteurs et de gérer convenablement les contraintes qui ont
souvent entravé l’approvisionnement correct des producteurs. Dans la même veine, le
gouvernement et certains de ses partenaires ont appuyé le monde rural à hauteur
de 25.545 tonnes d’engrais minéraux, 5.390 tonnes d’engrais organiques et 50
tonnes de semences de maïs hybrides.
Lors de la clôture de la rencontre, le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, a soutenu l’importance de cet exercice qui est la boussole de la performance en ce qui concerne la mise en œuvre du programme de travail gouvernemental. Il a invité les acteurs à travailler main dans la main pour une bonne assistance afin que la campagne puisse s’achever sur de bons auspices pour le bonheur des producteurs.
Lougaye ALMOULOUD
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