En 1984, le Nigeria avait été privé du trophée
de la 14è édition de la CAN par les Lions indomptables du Cameroun (3-1). La
compétition s’était déroulée en Côte d’Ivoire et les Nigérians croyaient avoir
fait le plus difficile, quand Garba Lawal a fait trembler les filets adverses
après seulement 10 minutes de jeu. Mais en face, il y avait une redoutable
équipe des Lions indomptables qui, après l’égalisation du défenseur Réné N’Deya
à la 32è minute, va marquer deux nouveaux buts au retour des vestiaires des
pieds du milieu de terrain Théophile Abéga (79è min) et de l’attaquant Ernest
Ebongué Lotin (84è min).
Le Cameroun privait ainsi le Nigeria de son
deuxième titre de champion d’Afrique après le sacre de 1980 à domicile contre
l’Algérie (3-0). Quarante ans après cette grosse désillusion, l’histoire s’est
répétée pour les Super Eagles qui se sont encore inclinés en finale de la CAN,
dimanche 11 février, cette fois face à l’hôte du tournoi, la Côte d’Ivoire
(2-1).
Comme en 1984, la finale de cette 34è édition de la CAN a également bien
commencé pour la sélection nigériane, avec l’ouverture du score par le capitaine
Paul Williams Ekong, suite à un corner tiré par son coéquipier Ayayi (38è min).
Après ce but contre le cours du jeu, les Éléphants semblaient mal embarqués,
alors que la folie s’emparait du camp des Super Eagles et de leurs supporters.
Malgré la domination des hommes d’Emerse Faé, rien ne bougera au tableau
d’affichage jusqu’à la mi-temps sifflée à l’avantage des Nigérians.
Au retour des vestiaires, les Éléphants,
soutenus par les 57.000 spectateurs du stade Alassane Ouattara, poussent et
installent le siège permanent devant les buts adverses. Après plusieurs
tentatives infructueuses, les locaux égalisent d’abord par Franck Kessié (62è
min) avant de passer devant à 9 minutes de la fin du temps réglementaire, grâce
à une réalisation de Sébastien Haller (81è min). Déjà décisif en demi-finale
contre la RD Congo, battue 1-0, l’attaquant des Éléphants offrait ainsi à son
pays le trophée de la 34è édition de la CAN.
Par la même occasion, Sébastien Haller
brisait le rêve du Nigeria de soulever son quatrième trophée, après les sacres
de 1980 à domicile contre l’Algérie (3-0), 1994 face à la Zambie (2-1 en
Tunisie) et 2013 contre le Burkina Faso (1-0 en Afrique du Sud). Jusque-là, les
Super Eagles étaient invaincus (4 succès, 2 nuls en 6 sorties) et le capitaine
Paul Ekong et ses coéquipiers avaient également la meilleure défense de la CAN
avant la finale (seulement 3 buts encaissés).
Lors de la phase de poules, le Nigeria avait dominé la Côte d’Ivoire (1-0) et
la plupart des observateurs voyaient les Super Eagles sur la plus haute marche
du podium. Mais une fois encore, l’hôte de la CAN, repêché en tant que meilleur
troisième après une phase initiale catastrophique (3 matches, 2 défaites, 1
succès, 2 buts marqués, 5 encaissés) a déjoué les pronostics, renversant le
Nigeria comme il l’avait en huitièmes de finale et en quarts de finale face,
respectivement au Sénégal et au Mali.
Avec ce sacre, la Côte d’Ivoire qui n’avait jamais marqué dans une finale de la
CAN (les Éléphants en ont disputé quatre), devient, avec sa victime du jour, la
quatrième nation la plus titrée d’Afrique derrière l’Égypte (7), le Cameroun
(5) et le Ghana. C’est la 12è fois de l’histoire que le pays hôte remporte la
CAN, une première depuis l’Égypte en 2006.
Si la victoire des Ivoiriens est largement méritée, la pilule est très
difficile à avaler pour le Nigeria qui a perdu, dimanche sa 5è finale de CAN
sur un total de 8.
Le trio Osimhem-Simon-Lookman, rêvait d’offrir une 4è couronne au Nigeria, mais
la Côte d’Ivoire ne l’entendait pas de cette oreille et les Super Eagles
devront patienter pendant au moins un an (la prochaine CAN est prévue en 2025
au Maroc) pour prétendre au prestigieux trophée. Petite consolation pour la
sélection nigériane, le capitaine Williams Troost-Ekong (3 buts en 7 matches) a
été élu meilleur joueur de la CAN.
Quant à l’attaquant équato-guinéen, Emilio Nsue et au gardien sud-africain
Ronwen Williams, ils ont remporté, respectivement les trophées de Soulier d’or
et de Gant d’or de la CAN. L’attaquant des Éléphants Simon Adingra qui a
illuminé la finale par sa belle prestation a lui, reçu le trophée de meilleur
jeune joueur, alors que le technicien Emerse Faé a été désigné meilleur
sélectionneur.
Soulemane Bobo TOUNKARA
L’ancien directeur de l’école de N’Tomikorobougou, ancien militant de l’US RDA et ancien dirigeant sportif est décédé, dimanche 21 avril à Bamako, à l’âge de 84 ans. Coup de projecteur sur le parcours d’un homme qui a eu une vie pleine et entière.
La sélection nationale U23 est désormais fixée sur son sort. Lors des Jeux olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 août), elle évoluera dans le groupe D, en compagnie du Paraguay, d’Israël et du représentant de la Confédération asiatique de football (AFC)..
Demba Coulibaly, notre regretté confrère de l’ORTM, l’appelait par le sobriquet Armoire à glace, tout simplement parce que Boubacar Sow était dur sur l’homme et ne rechignait jamais au combat dans un match de football. Mais au-delà de sa générosité dans l’effort et sa capacité à se.
Transféré en Zambie en 2019, en provenance de Yeelen olympique, le milieu de terrain de 27 ans fait aujourd’hui le bonheur des Red Arrows de Lusaka qui visent un deuxième titre consécutif de champion, après le sacre de 2023. Coup de projecteur sur un joueur qui a été l’un des grands artis.
C’est rare pour être souligné. Samedi 9 mars au Centre Olympafrica de Banankabougou, la finale masculine de la 1ère édition de l’Open épée entre Idriss Ouaro et Souleymane Djiré s’est terminée, alors qu’aucun des deux tireurs (combattants en escrime, ndlr) n’avait réussi à attein.
Presque tous les problèmes qui freinent le bon fonctionnement du football national ont été passés au peigne fin par les participants au symposium national. Reste à savoir le sort qui sera réservé au document final de la rencontre.