Cas de dengue : Pas lieu de s’alarmer

Suite à la confirmation d’un cas de dengue dans notre pays, le directeur général de la santé (DGS), Dr Cheick Amadou Tidiane Traoré explique qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer.

Publié jeudi 14 septembre 2023 à 05:31
Cas de dengue : Pas lieu de s’alarmer

La maladie est principalement causée par un moustique appelé Aedes

 

Par contre, il invite la population à adopter des mesures idoines pour éviter une éventuelle propagation de la maladie. Il s’agit avant tout d’assainir l’environnement, d’éviter les piqures de moustiques en portant des habits qui protègent et de dormir sous moustiquaires. Mais aussi de se rendre le plus rapidement possible dans un centre de santé dès l’apparition des signes afin de réduire le cycle de la maladie, le coût des ordonnances. Ce n’est pas tout, il faut aussi désherber, éviter que les récipients soient au niveau des ordures. 

Pour Dr Traoré, il est important d’intégrer ces mesures d’hygiène parce quelles permettront d’éviter la propagation de cette maladie. C’est pourquoi, a-t-il dit, la surveillance à base communautaire est un aspect important de la lutte contre la maladie. Il faut d’après le spécialiste que la population comprenne le mécanisme de transmission de cette maladie et qu’elle aide le système de santé à éviter la propagation de la maladie. Tout le monde peut être à risque.

La dengue, selon Dr Traoré est une maladie qui est présente pendant l’hivernage. Elle est principalement causée par un moustique appelé Aedes. Sa transmission est comme celle du paludisme. Mais la différence est que le paludisme est une maladie parasitaire tandis que la dengue est une maladie virale.


Un cas de dengue peut être transmis à plusieurs personnes en même temps d’ou la notion d’épidémie. Selon lui, les signes de la maladie s’apparentent très particulièrement à ceux du paludisme. Il a indiqué que c’est un syndrome pseudo grippal avec fièvre et courbatures. Lorsqu’elle se complique la personne atteinte peut vomir du sang et en mourir.

Rappelons que dans un communiqué datant du 12 septembre dernier, le premier responsable de la direction générale de la santé parlait d’un cas de dengue. Il s’agit d’une femme de 44 ans domiciliée à Baco-Djicoroni Golf en Commune V du District de Bamako. En effet, le résultat de son examen s’est révélé positif au virus de la dengue par la méthode RT-PCR. Par ailleurs, elle n’a effectué aucun séjour où sévit l’épidémie actuellement. La recherche des cas supplémentaires dans les formations sanitaires et aux alentours immédiats a permis de retrouver un cas confirmé au Test de diagnostic rapide (TDR) de dengue et douze personnes contacts. 

Ce n’est pas la première fois que nous enregistrons des cas de dengue. Dr Traoré a indiqué qu’en 2019 et en 2020 notre pays a connu des épidémies de dengue. C’est pourquoi, il appelle la population à ne pas s’inquiéter mais plutôt à toujours faire recours à des services de santé.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion sociale : L’Onapuma termine en beauté la célébration

Les pupilles du Mali et du Sénégal ont rendu visite au coordonnateur des chefs de quartiers du District. Ce dernier leur a prodigué des conseils utiles.

Lire aussi : Mopti : la résilience communautaire récompensée par la labellisation des «Communautés favorables aux Pratiques Familiales Essentielles»

À Mopti, la cérémonie de labellisation des «Communautés favorables aux Pratiques familiales essentielles (PFE)» a consacré les efforts conjoints de l’Unicef, du gouvernement malien, de la Banque mondiale et de l’ONG CIAUD Canada. Dans une région marquée par l’insécurité et la préca.

Lire aussi : La solidarité à la malienne

Des bonnes volontés offrent gratuitement de l’eau aux usagers.

Lire aussi : Participation aux évènements sociaux : La Pénurie de carburant met les Bamakois à rude épreuve

La crise de carburant a contraint les habitants de la capitale à revoir leur copie en termes de participation aux événements sociaux (mariages, baptêmes et décès). Les autorités multiplient les initiatives pour que la situation revienne à la normale.

Lire aussi : Distribution de carburant : Les Ministres AG ILLYENE et DAFFE auprès des citoyens

Le ministre de la Communication, de l'Economie numérique et de la Modernisation de l'Administration, M. Alhamdou AG ILLYENE et son collègue chargé de la Culture, M. Mamou DAFFE se sont rendus samedi 1er novembre 2025, dans une station service près du monument Kwame Nkrumah pour constater l'éta.

Lire aussi : La circulation à Bamako : Un retour progressif à la normale

-.

Les articles de l'auteur

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

Crise de carburant : Des hôpitaux de Bamako à l’abri

Dotés d’installations solaires dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, beaucoup d’établissements de soins de la capitale ne ressentent pas la crise de carburant à laquelle notre pays est confronté depuis un temps. Nous avons fait le tour de la ville pour faire le constat.

Par Fatoumata NAPHO


Publié jeudi 23 octobre 2025 à 13:01

Malformation ano-rectale : Une pathologie congénitale chez l’enfant

La malformation ano-rectale serait assez répandue même si on trouve qu’elle est sous diagnostiquée. En tout cas, certains spécialistes pensent qu’elle représente un réel problème de santé publique. Dr Mohamed Kassoum Djiré, chirurgien pédiatre au Centre hospitalier–universitaire (CHU) Gabriel Touré explique que c’est une maladie congénitale chez l’enfant, autrement dit il nait avec..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 20 octobre 2025 à 13:01

Santé publique : Pour la promotion d’un développement durable

Le 2è congrès de la Société malienne de santé publique (Somasap) se tient, depuis hier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye. Cette rencontre scientifique d’envergure nationale et internationale a réuni experts, enseignants, chercheurs, praticiens et décideurs autour des enjeux majeurs de santé publique dans la sous-région sur le thème : «La santé publique au service du développement publique»..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 15 octobre 2025 à 07:49

Hernie : Lorsqu’un organe quitte sa place normale

Lorsque l’enfant tousse ou est constipé cela peut entrainer une augmentation de la pression intra-abdominale c’est ce qui va pousser une grande partie de l’intestin dans la hernie et se bloquer. Dr Diakaridia Traoré, chirurgien pédiatre à l’hôpital mère-enfant ou le Luxembourg, explique qu’on parle d’hernie lorsqu’une partie d’un organe ou un organe entier quitte son milieu anatomique et se retrouve dans une poche..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 13 octobre 2025 à 12:23

Octobre rose : Halte aux cancers du sein et de l’utérus

Ces deux cancers féminins représentent de réels problèmes de santé publique. Les statistiques liées à ces fléaux sont implacables et requièrent des actions concertées pour les circonscrire..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mardi 07 octobre 2025 à 09:08

Lutte contre la mortalité maternelle et infantile : Les gynécologues et les pédiatres s’engagent

Les spécialistes des deux disciplines ont largement discuté des préoccupations liées à la santé de la femme et de l’enfant. Ils ont promis d’être des catalyseurs d’initiatives et d’actions innovantes pour le bien-être de ces deux couches vulnérables.

Par Fatoumata NAPHO


Publié mardi 23 septembre 2025 à 07:29

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner