
Le directeur général des collectivités territoriales, Abdrhamane Cissé présidant l’ouverture des travaux
Le comité de suivi des contrats plans États-Régions ou District (CPER/D) s’est réuni, hier à la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT). Objectif : examiner le catalogue des contrats plans États-régions réalisé par le ministère de l´Administration territoriale et de la Décentralisation, à travers la DGCT, en vue de formuler des recommandations.
L’ouverture des travaux était présidée par le directeur général des collectivités territoriales, non moins président dudit comité, Abdrhamane Cissé, en présence des représentants des conseils régionaux. Cette réunion, deuxième du genre de cette année, s’inscrit dans le cadre de la maîtrise d’ouvrage des investissements structurants sous l’égide des collectivités territoriales des régions et du partage d’expériences entre elles.
Ce catalogue permet à chaque région de pouvoir mettre en exergue ce qui a pu être fait dans le cadre du contrat plan États-Régions pendant ses dix ans d’application. Le CPER/D est un contrat à travers lequel, la région et les collectivités territoriales associées ainsi que l’État s’engagent, sur une période donnée, à mettre en œuvre un programme de développement négocié.
Toutefois, l’initiative de ce contrat appartient à la région qui détermine le contenu, en concertation avec les autres collectivités territoriales, parties prenantes et en conformité avec les priorités nationales et sectorielles, a fait savoir le directeur général des collectivités territoriales. Au demeurant, si l’objectif ultime est de créer des infrastructures structurantes pour réduire la pauvreté des couches les plus vulnérables de la population, il n’en demeure pas moins que l’approche permettra le renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage des responsables des collectivités territoriales, a souligné Abdrhamane Cissé. Cela, aussi bien dans le domaine du bien-être économique et social que dans la gouvernance inclusive du territoire.
Cette expérience que l’État entend renforcer a permis la signature de CPER avec neuf régions portant sur la réalisation de 18 projets structurants pour un coût prévisionnel de 29,07 milliards de Fcfa, a-t-il indiqué. D’après lui, la contribution financière de l’État dans le financement des CPER/D s’élève à 18,56 milliards Fcfa, soit 63,85%. Toute chose qui traduit l’engagement des autorités en faveur de la décentralisation, a-t-il souligné.
«Au cours de l’exécution de la première génération des contrats plans États-Régions ou District, les conseils régionaux ont réalisé des progrès importants en matière de maîtrise d’ouvrage des investissements structurants», s’est réjoui le directeur général des collectivités territoriales.
Au nom des représentants des conseils régionaux, Baba Diabaté a remercié la DGCT d’avoir élargi la rencontre à leurs structures. Pour lui, le contrat-plan État-région a été une occasion pour les conseils régionaux et les collectivités d’assurer leur leadership. Il dira qu’on peut faire confiance aux collectivités territoriales en leur confiant la maîtrise d’ouvrage de certaines infrastructures.
Bembablin DOUMBIA
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