Mme Bintou Camara visite les installations de bioénergies
C’est la mission assignée
à l’Agence nationale de développement des biocarburants (Anadeb) afin de faire
des bioénergies un véritable secteur de développement économique et social de
notre pays. Sur ce chantier, l’Agence peut compter sur l’accompagnement
constant du gouvernement. Cette assurance a été donnée, vendredi dernier, par
la ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, lors de sa visite de
prise de contact avec les travailleurs de l’Anadeb sur la colline de
Badalabougou.
La ministre a eu des échanges avec les agents
de la structure pour apprécier leurs conditions de travail, comprendre leurs
difficultés et y trouver ensemble des solutions. Une présentation a été faite
sur les missions de l’Anadeb, les filières prioritaires et les perspectives,
avant que la ministre ne visite les installations de bioénergie dans la cour de
l’Agence. Il s’agit des groupes électrogènes à l’huile de Jatropha, une mini
station pilote de distribution de biodiesel, un biodigesteur pilote et un
laboratoire des bioénergies.
Elle a expliqué être venue signifier son
engagement et sa disponibilité à accompagner l’Anadeb pour la réussite de sa
mission. Mme Bintou Camara a souhaité que l’objectif de l’Anadeb qui vise à
remplacer le gazoil par les biocarburants soit atteint dans peu de temps à
travers la création d’une grande usine de production de biocarburant en 2024.
Et d’inciter l’Andeb à vulgariser ses réalisations auprès de la population.
À
cet effet, elle s’est dit convaincue que les bioénergies peuvent être un levier
de développement de notre pays à travers la création d’emplois et de richesses,
la réduction de la pauvreté et l’indépendance énergétique.
Ousmane Traoré, porte-parole du personnel, a
souligné que l’Anadeb a traversé des moments très difficiles entre 2019 et
2020, avant d’énumérer certaines
difficultés ayant trait au manque de moyens roulants et l’absence de fonds propres.
Il a invité la ministre à assurer le plaidoyer auprès des autorités compétentes
pour la mise à disposition des moyens nécessaires en vue de créer un
environnement propice au développement des bioénergies. Cela à travers la création
d’un fonds de développement du sous-secteur.
Le directeur général de l’Anadeb, Abdoulaye
Kaya, a souligné que le contexte mondial marqué par la hausse et la fluctuation
des prix internationaux des combustibles fossiles, ainsi que les inquiétudes
suscitées par les déficits d’approvisionnement et la dégradation de
l’environnement nous imposent de trouver des alternatives crédibles, adaptables
et durables aux problèmes énergétiques. Ajoutant que la bioénergie constitue un
facteur de développement socioéconomique des populations et d’indépendance énergétique
pour le Mali.
Abdoulaye Kaya a adressé une mention spéciale au président du Conseil économique social, environnemental et culturel du Mali, Yacouba Katilé, qui a accepté être l’ambassadeur des bioénergies au Mali.
Makan SISSOKO
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