
Le promoteur du Face-K, l’artiste-chanteur Salif Keïta animant la conférence de presse
Il convient de préciser que cet évènement,
organisé à l’initiative de l’artiste-chanteur Salif Keïta pour raffermir
davantage les liens entre les communautés malienne et guinéenne, mais aussi
promouvoir un climat de paix, de vivre ensemble de part et d’autre des frontières
des deux pays, figure en bonne place dans l’agenda culturel de notre pays.
Selon les initiateurs, ce festival vise aussi à réunir les deux pays autour
d’un intérêt commun à travers la culture.
Le
coordinateur général de l’évènement a tout d’abord remercie les autorités des
deux pays avant de faire le bilan de la précédente édition qui a été un succès éclatant.
Selon lui, ce rendez-vous a permis de tisser un lien fort entre les communautés,
mais aussi a apporté un plus dans le développement des économies locales.
Mohamed Keïta a déclaré que la mairie a attribué un espace d’un hectare au
festival pour la construction du Vestibule du savoir (Donya Blon).
Pour lui, il ne fait aucun doute que le Face-K
a contribué à réduire les tracasseries frontalières entre les deux pays. Et de
dire qu’il faut surtout mentionner la volonté affichée par les autorités des deux pays à converger vers la
stabilité et la paix durable. Il a aussi
noté, en termes d’acquis, le réveil de l’économie locale avec les prestataires,
des hôtels et restaurants, des transporteurs et autres. Tous se sont frottés
les mains pendant plus d’une semaine à la frontière entre les deux pays et dans
une ambiance de kermesse et de bon vivre ensemble.
Salif Keïta a expliqué que l’objectif du
Face-K est de cultiver la paix, le vivre ensemble, mais aussi de poser les
jalons d’un développement économique des deux pays. L’artiste a aussi soutenu
que le Mali et la Guinée constituent un seul pays. Et c’est ensemble que nous
pouvons gagner le pari du développement, a expliqué le conférencier. Il a aussi
témoigné de sa gratitude aux autorités maliennes et guinéennes pour leur
accompagnement.
Harouna
Barry, un autre conférencier, a assuré que toutes les dispositions seront
prises par les autorités compétentes pour assurer la sécurité des festivaliers,
avant d’inviter la population à s’investir pour la pérennité de ce rendez-vous
dont la vision est de maintenir un climat de vivre ensemble dans la paix.
L’invité
d’honneur de la 2è édition sera le Burkina Faso. Ce choix se justifie par
plusieurs raisons, notamment l’histoire, la géographie, mais aussi la vision
des autorités des trois pays. Les conférenciers ont expliqué qu’une
innovation a été apportée au Face-K. La durée de ce rendez-vous culturel a été
ramenée de 7 à 3 jours avec une
programmation artistique qui met l’accent sur les manifestations folkloriques,
mais des prestations d’artistes locaux.
Il y aura Salif Keïta lui-même et d’autres artistes de renom. Et l’invité d’honneur de cette deuxième édition sera le Burkina Faso. Un choix justifié par l’histoire et la géographie, mais aussi par l’identité de vue des autorités de ce pays partageant avec celles du Mali et de la Guinée. Rendez-vous est pris pour le 27 octobre à Kourémalé afin de magnifier la culture des deux pays.
Amadou SOW
Le Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (Camm-BFK) est une institution majeure dans la chaîne de formation des acteurs de la culture et contribue significativement au développement des industries culturelles et créatives dans notre pays.
Le Magic Cinéma, ex-Babemba, a refusé du monde désireux de découvrir la culture espagnole, lors du festival de cinéma espagnol, organisé, mardi dernier, par l’ambassade d’Espagne au Mali dans le cadre de ses activités culturelles.
Le lauréat du prix de meilleur journaliste culturel de l’Afrique de l’Ouest, édition 2023, est à notre confrère de L’Essor, (le Quotidien national d’information), Youssouf Doumbia..
Les manuscrits anciens restent une source inépuisable dans l’amélioration des conditions de vie et des droits de l’Homme..
Ce programme a soutenu les acteurs culturels, les jeunes et les collectivités. Il a accompagné, entre autres, 14 centres culturels, 24 micros projets et 62 initiatives culturelles, mais surtout formé plus de 3.800 personnes.
Depuis plusieurs années, la Banque de développement du Mali (BDM-SA) a inscrit le Mois de la solidarité dans son programme de soutien aux personnes en situation de détresse..