
L’une des contraintes majeures de la filière est le faible niveau de son organisation interprofessionnelle et le faible taux d’industrialisation
L’interprofession de la filière karité a désormais un bureau, dirigé par Coumba Samboura. Ce bureau ainsi que le conseil d’administration et le conseil de surveillance de la nouvelle organisation ont été mis en place à la faveur d’une Assemblée constitutive, tenue du 28 au 29 novembre dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). La cérémonie de clôture de la rencontre a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, en présence de sa collègue de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Coulibaly Mariam Maïga et du secrétaire général de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apecam), Issa Togo.
La nouvelle organisation mettra en œuvre une politique de promotion de la filière, basée sur une meilleure gestion de la production, de la transformation et de la commercialisation. Cette politique, selon Moussa Alassane Diallo, s’inscrit dans les priorités du gouvernement, compte tenu du potentiel de production et la forte demande du beurre de Karité sur les marchés régionaux, sous régionaux, et internationaux. Le produit est en effet utilisé dans les industries alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques ect...
Notre pays est le deuxième producteur mondial de karité (environ 22% de la production mondiale), après le Nigéria. La superficie totale en karité au Mali est estimée à 229.125 km2 pour un peuplement estimé à 74 millions de pieds. Plus de 3 millions de femmes rurales vivent directement des produits de cette filière qui contribue également à l’amélioration de la balance commerciale du Mali.
En 2022, 119.186 tonnes d’amande de karité ont été exportées pour une valeur de plus de 29 milliards de Fcfa. Pour la même période, 7.491 tonnes de beurre de karité ont exportées pour une valeur d’environ 4 milliards de Fcfa, selon Moussa Alassane Diallo. Cependant, a déploré le ministre, l’une des contraintes majeures de la filière est le faible niveau de son organisation interprofessionnelle et le faible taux d’industrialisation. «Pour enlever cette contrainte, l’appui à la mise en place de l’interprofession a été un des objectifs majeurs du Projet de développement de la filière karité (Prodefika), initié par mon département à travers le Cadre intégré renforcé au Mali (CIR)», a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce. «Nous devons être résolus à créer un climat d’entente et de solidarité en vue de l’atteinte des objectifs de promotion et de développement de la filière karité», a exhorté la présidente de la filière. Coumba Samboura a rappelé que le beurre de karité est fortement demandé par les industries alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.
Toute chose qui devrait motiver à prendre à bras-le-corps, les défis liés à la transformation et à la faiblesse de l’investissement dans l’industrie du karité. La présidente a insisté sur la nécessité de promouvoir l’investissement dans l’industrie du karité en vue de créer de la valeur ajoutée, des emplois. Elle a aussi souhaité la révision de la loi relative au taux de redevance sur les produits forestiers non ligneux, qui impacte la compétitivité des produits issus du karité.
Le secrétaire général de l’Apecam, Issa Togo, a estimé que cette interprofession est la bienvenue, car le karité est considéré comme un aliment au niveau des familles et sert aussi dans la médecine traditionnelle. «Nous voulons le produit et ses sous-produits étiquetés Made in Mali. Nous ne voulons plus que le karité malien soit labélisé ailleurs. Nous sommes disposés à vous accompagner pour que cette interprofession soit l’une des meilleures», a-t-il déclaré.
Dans son intervention, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a insisté sur l’importance de la filière dans la génération de revenus pour les femmes rurales. Leur autonomisation s’appuie sur le développement des filières agricoles porteuses dont le karité au premier plan, a expliqué Dr Coulibaly Mariam Maïga. Et de rappeler que la composante 1 du Projet d’autonomisation économique des femmes dans la filière Karité (PAEFFK), piloté par son département, prévoit comme axe d’intervention majeur, la structuration de la filière Karité autour d’une interprofession dynamique. Parmi les activités menées dans ce cadre, elle a cité le renforcement des capacités de plus de 256 coopératives à Bamako et dans les huit régions d’intervention, la participation à la mise en place de 20 fédérations régionales, de neuf fédérations nationales et de trois confédérations nationales de l’interprofession de la filière karité.
Fatoumata Mory SIDIBE
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