
Depuis 2004, l’Apej a formé 2.835 jeunes déscolarisés ou non scolarisés
L’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej) a organisé, vendredi dernier, un atelier d’échanges avec les acteurs du Programme de stage de formation professionnelle aux fins d’évaluer le 12è Programme pour mieux préparer le13è. L’évènement s’est déroulé à la Maison des aînés, sous la présidence du représentant du directeur général adjoint de l’Apej, Casimir Sangala et du chef du département promotion, prospection et évaluation, Abdoul Kader Sylla. L’objectif de cet atelier était de partager avec l’ensemble des acteurs, l’état de mise en œuvre du 12è programme de stage de formation professionnelle mis en œuvre par l’Agence et ses partenaires. Mais aussi de préparer le prochain Programme dont le processus de collecte des candidatures est en cours.
Selon Camisir Sangala, cet exercice est inscrit dans la pratique du partenariat autour de la réalisation de la composante «renforcement de l’employabilité des jeunes» dont le stage de formation professionnelle constitue un axe majeur. Lancé en 2005, ce stage (ex-volontariat) a déjà bénéficié à 42.266 jeunes diplômés. L’évaluation des six premiers programmes réalisée en 2013, a révélé que 30% des jeunes stagiaires ont été insérés. Et quant à l’évaluation des autres programmes (7è, 8è, 9è et 10è), réalisée en 2020, elle a conclu que 83% des jeunes qui y ont pris part ont créé les conditions de leurs emplois. Casimir Sangala a estimé que ces résultats encourageants doivent «nous motiver à continuer le Programme et à l’améliorer à l’épreuve de l’expérience».
Le chef du département promotion, prospection et évaluation a évoqué l’intérêt suscité par ce stage, en soulignant la grande affluence constatée cette année. «Plus de 15.000 candidatures ont été enregistrées du 5 au 15 juin. On pourrait atteindre 30.000 candidatures, contre 22.255 l’année dernière», a révélé Abdoul Kader Sylla. Il a invité les partenaires de mise en œuvre à donner plus d’idées pour l’amélioration de ce projet. Parallèlement à ce Programme de stage, l’Apej a placé 12.416 jeunes diplômés en stage de qualification dans les entreprises privées et les organisations non gouvernementales.
Depuis 2004, ce sont également 2.835 jeunes déscolarisés ou non scolarisés qui ont été formés en apprentissage dans les métiers alors que 476 jeunes diplômés ont été reconvertis dans d’autres profils. S’y ajoutent les 10.985 jeunes formés dans les formations qualifiantes et/ou à la carte dans divers corps de métiers et les 4.258 jeunes, techniciens et élus, formés sur les techniques de la promotion de la méthode Haute intensité de main d’œuvre (Himo). Par ailleurs, 24.085 jeunes ont été mobilisés pour les travaux de curage de caniveaux, balayage de voies et entretien routier dans le cadre des programmes Pnud d’urgence dans les régions du Nord et du Centre. Et 192 jeunes ont bénéficié de la formation en machinisme agricole en partenariat avec le Presan-KL, un Projet dont la tutelle est assurée par le ministère du Développement rural.
Anta CISSÉ
La digitalisation des processus du Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref-SFD) connaît des avancées importantes..
La 2è session du comité de pilotage du Recensement général agricole (RGA) s’est tenue, vendredi dernier au ministère de l’Élevage et de la Pêche..
À Bamako, un phénomène intrigant semble se confirmer : un «dress code chic» spécialement réservé aux enterrements. Discret, élégant, mais toujours parfaitement calculé, ce style vestimentaire s’est imposé chez certaines grandes dames de la capitale, et il suit des règles bien précise.
Des comportements qui jurent avec la décence et la compassion, sont observés lors des enterrements. Causeries animées, éclats de rire, agitations autour des repas, utilisation des réseaux sociaux, tout semble être permis aujourd’hui dans les lieux des funérailles. Les familles endeuillées .
Le ministère de l’Élevage et de la Pêche a abrité, vendredi denier, la cérémonie d’ouverture du Dialogue politique avec les Partenaires techniques et financiers du Groupe de dialogue élevage et pêche (GDEP)..
Dr Mariam Djibrilla Maïga est de ceux qui ont posé les jalons de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre à travers son organisation dénommée la Coalition nationale des associations de la société civile dans le cadre de la lutte contre .