
Le 46è
anniversaire de l’Armée de l’air a été célébré dimanche dernier sous la présidence
du gouverneur de la Région de Gao, le général de brigade Moussa Moriba Traoré.
Les festivités tenues au camp Fihroun Ag Alinçar ont enregistré la présence du
commandant de la base aérienne de Gao, le lieutenant-colonel Modibo Diallo, du
commandant du théâtre-Est de l’opération «Maliko», le colonel Famouké Camara et
du commandant de la zone de défense n°1, le colonel Issa Bagayoko.
Plusieurs
activités étaient au menu de cette célébration :
passage d’un MI-35M avec les couleurs du Mali, une course de 1000 m et un match
de football entre les éléments de l’Armée de l’air et ceux de l’Armée de terre.
À cette occasion, le commandant de la base aérienne
de Gao, le lieutenant-colonel Modibo Diallo, a rappelé que les débuts des
forces aériennes maliennes sont étroitement liés à ceux de la rébellion touarègue
en 1963 dénommée la rébellion de «Al Fellaga».
«Avec l’immensité du territoire
des régions du Nord, l’Armée malienne a eu recours à des tâches de surveillance
aérienne qui ambitionnait de combattre les forces opposées par des attaques
ciblées isolées.
Ainsi, le général Abdoulaye Soumaré, chef d’état-major général
des armées de l’époque et commandant des forces d’intervention, requiert la
participation de l’aviation légère dans les opérations», a-t-il expliqué.
«À la suite de ces attaques ciblées, d’autres
avions appartenant à l’ancienne compagnie nationale de la société nationale Air
Mali ont été réquisitionnés. Il s’agissait de deux Antonov An-2 et un L-200
Morova ainsi que le personnel navigant ont été mis à la disposition du quartier
général opérationnel.
D’où est née le précurseur de ce qui allait devenir «l’Aviation
militaire» en 1966, une petite formation attachée à la 1ère compagnie de génie
militaire puis le Groupement aérien tactique en 1968 qui sera à son tour attaché
au bataillon des unités spéciales et qui devient finalement l’Armée de l’air en
1976», a poursuivi le commandant de la base aérienne de Gao.
L’officier supérieur
a ajouté qu’à l’époque de la guerre froide, l’Armée de l’air avait reçu l’équipement
et la formation principalement de l’ex Union soviétique.
Dans les années 1970
et au début des années 1980, deux AN-26, 12 chasseurs MIG-21MF et deux avions
d’entrainement MIG-21UM et en 1983, 6 jets d’entrainement aéronef L-29 ont été
livrés par l’Union soviétique pour former une école de pilotes au Mali.
«Mais
l’acte de création de l’Armée de l’air en conformité avec les dispositions légales,
une nouvelle ordonnance a été élaborée et ratifiée en décembre 1999 procurant
aux forces aériennes le cadre juridique pour leur existence», a expliqué le
lieutenant-colonel Modibo Diallo.
Selon le commandant de la base aérienne de Gao, de 2016 à 2021, l’Armée de l’air, pour sa croissance, a enregistré des avions de transports CASA C-295 MW, Y12, des avions de chasse super Turcano A-29, des hélicoptères de combat MI-35M et des hélicoptères de manœuvre MI-171.
Il faut souligner que la devise de l’Armée de l’air est «Plus haut-plus loin-plus fort».
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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