Le doyen honoraire de l’école nationale de développement de l’université de Pékin, le Pr Justin Yifu Lin animant la conférence de presse le lundi 21 avril au Club international de Beijing
En effet, deuxième plus grande économie au monde, la Chine écope de 145% de taxes douanières imposées par le Président Donald Trump. Le sujet a fait l’objet d’une conférence de presse le lundi 21 avril au Club international de Beijing. Elle a été animée par le doyen honoraire de l’école nationale de développement de l’université de Pékin et ancien vice-président de la Banque mondiale, le Pr Justin Yifu Lin.
Dans son intervention, le conférencier a souligné que la cause profonde de ce grand changement sans précédant depuis un siècle réside dans les profondes mutations de la structure économique mondiale. Il fait la comparaison des données des années 1900, 2000 et 2018, en notant qu’en 1900, la production économique combinée de l’Alliance des huit nations les plus développées (G8) présentait 50,4% du total mondial.
Selon le Pr Justin Yifu Lin, la croissance économique rapide de la Chine a été un moteur majeur de cette transformation structurelle, car depuis le début des réformes et de l’ouverture, la croissance économique annuelle moyennes de la Chine a atteint 8,9% avec une croissance par habitant de 8%.
Concernant l’évolution de la concurrence sino-américaine, le conférencier a noté que depuis le «pivot vers l’Asie» de l’administration Obama, en passant par les guerres technologiques et commerciales de Trump et jusqu’à Joe Biden, l’essentiel est resté un effort visant à tirer parti des avantages militaires, technologiques et financiers pour contenir la Chine et l’empêcher d’obtenir une voix plus forte dans les affaires internationales. Il a souligné qu’au cours des 40 dernières années, la Chine a été la seule grande économie à ne pas avoir connu de crise économique ou financière systémique.
Concernant les projections de la Chine à long terme, le Pr Yifu Lin rassure que si le PIB par habitant de son pays atteint la moitié de celui des États-Unis d’Amérique, une nouvelle structure mondiale, plus stable, pourrait émerger. «Le développement durable de la Chine est non seulement vital pour le bien-être de ses 1,4 milliard d’habitants mais aussi pour la stabilité économique mondiale», dira-t-il, ajoutant que d’ici 2050, la contribution annuelle de la Chine à la croissance mondiale atteindra 30%».
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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