Les participants après la cérémonie d’ouverture
L’atelier national d’élaboration et de validation des maquettes de formation (unités d’enseignement, éléments constitutifs et modules) en vue de la création d’un master en ingénierie du développement durable et management de l’environnement (IDDME), a été lancé hier à l’École nationale d’administration. Ce projet de formation a été initié par le Projet de restauration des terres dégradées (PRTD-Mali). Pendant trois jours, il s’agira pour les participants de cet atelier d’élaborer et de valider de manière consensuelle les maquettes pédagogiques, afin de garantir des contenus pertinents, solides et adaptés aux besoins du Mali et aux ambitions régionales.
Le Mali fait face à des défis environnementaux majeurs liés à la dégradation des terres, au changement climatique et à la pression croissante sur les ressources naturelles. Pour y répondre, le gouvernement, avec l’appui de la Banque mondiale, a lancé le PRTD-Mali, le 7 juin 2023, pour une période de 7 ans, intervenant dans 8 régions du pays et 87 communes avec 4 composantes. Le présent atelier en constitue une étape décisive qui permettra de garantir la pertinence scientifique et l’adaptation de cette future formation aux réalités nationales. Il marque donc une phase déterminante dans le processus de mise en place d’un cadre académique d’excellence destiné à former une nouvelle génération de spécialistes maliens dans les domaines de l’ingénierie du développement durable et de la gestion de l’environnement.
Pour le représentant de la Banque mondiale, il est essentiel de former une nouvelle génération de compétences capables de proposer des solutions scientifiques innovantes et inclusives. «Pour la Banque mondiale, le capital humain est, en effet, le fondement de la stratégie de promotion de la prospérité économique, de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la qualité de vie», a déclaré Tahirou Kalam. Il a ajouté que l’institution financière s’engage à investir dans les compétences des individus pour permettre aux pays de bâtir des sociétés plus inclusives et résilientes, capables de générer une croissance durable et d'atteindre les objectifs de développement.
Nos autorités rappellent avec constance que la transformation structurelle du Mali repose aussi sur une meilleure gouvernance environnementale et une gestion durable des territoires. Selon le représentant du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, il ne s’agit pas simplement d’un programme académique. «C’est un outil stratégique au service de l’État tout entier, car ce n’est qu’avec des ressources humaines compétentes et bien formées que nous pourrons atteindre les objectifs fixés par nos politiques publiques, nos engagements internationaux et nos orientations nationales en matière de développement durable et de gouvernance climatique», a affirmé Moussa Diarra.
Ce Master, d’après lui, vise à doter notre pays de cadres hautement qualifiés, capables de concevoir et de mettre en œuvre des politiques et programmes pour la résilience climatique et la restauration des paysages. «Il mettra l’accent sur l’interdisciplinarité, en combinant sciences de l’environnement, ingénierie, sciences sociales, droit, communication et gestion», a-t-il conclu. Ainsi, cette formation représente à la fois une opportunité pour les jeunes Maliens, une réponse aux besoins de nos administrations et collectivités en expertise environnementale, et un levier pour renforcer la crédibilité du Mali dans la gouvernance climatique et la restauration des terres.
Aminata DJIBO
Dans le cadre de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, accompagné d’une forte délégation, a accueilli le mercredi dernier à l’Aéroport inte.
C’est le sentiment général qui se dégage au terme de deux journées d’échanges intenses consacrées à la célébration de la Journée internationale des migrants, édition 2025.
Le premier prix d’une enveloppe d’un million de Fcfa a été remporté par Cheick Siriman Sissoko. La 2è place est revenue à Virginie Dembélé pour un montant de 750.000 Fcfa. Et Elmeidy Ag Agaly a remporté le troisième prix, la somme de 500.000 Fcfa.
Pour aider les usagers à surmonter la crise énergétique, des entreprises locales comme ACCESS SA proposent des solutions. Son président directeur général, Dr Ibrahim Togola, invité central de la 14è édition du Ceo Talks du Réseau d’entrepreneuriat en Afrique de l’Ouest (REAO) – Mali,.
Le comité assure que l’année 2026 sera celle de la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées dans notre pays.
Avec un investissement de 30 milliards de Fcfa, ce nouveau siège d’une capacité d’accueil de 911 salariés, sera construit sur une surface de 15.590 m2. Il comprendra trois tours dont une de 13 étages de 52,29 m de hauteur. La durée des travaux est fixée à 24 mois.