
De part sa régularité depuis un bon moment, le crime
passionnel semble s’installer durablement dans les habitudes de nos
compatriotes. Et pour cause, au cours de la session de la Cour d’assises qui se
tient actuellement à la Cour d’appel de Bamako, ce sont les dossiers liés à une
infraction de ce type qui caracolent en tête.
Dans la plupart des
cas, les raisons qui expliquent ces homicides sont inhérentes à la vie de
couple de façon générale. Elles sont soit une extrême jalousie, ou le
comportement «inacceptable» d’un des conjoints. Conséquences, l’offensé recours
à la solution extrême pour avoir la paix.
Pourtant, malgré toutes les difficultés liées à la vie de couple, rien ne peut
ou ne doit justifier le comportement criminel d’un (e) conjoint (te) vis-à-vis
de l’autre au nom d’une soit disant «passion d’amour». Curieusement, il est
admis qu’après l’acte criminel du genre, l’auteur (e) se trouve être toujours
envahi (e) de regret. Et c’est toujours le médecin après la mort comme on le
dit.
Ce n’est pas le nommé Garba Sissoko, chauffeur de son État
qui dira le contraire. Lui qui, courant 2019, sur la base de simples soupçons
de tromperie, motivées par l’extrême jalousie,
a poignardé à mort son épouse Fatoumata Sissoko dite Tata. Envahi de
remords après son acte, ce jeune homme âgé d’une vingtaine d’années seulement
n’a pu qu’exprimer « ses profonds regrets ».
Insuffisants aux yeux de la loi et des limiers qui ont vite
fait de le renvoyer devant les juges de la Cour d’assises pour qu’il paie de
son acte criminel. Un acte qu’il a commis
à Hamdallaye, en Commune IV du District de Bamako. Ces faits sont
pourtant prévus et punis par les articles 199 et 200 du Code pénal pouvant
donner lieu à des peines criminelles.
De l’acte d’accusation, il ressort que courant septembre
2019, Garba Sissoko et sa dulcinée Fatoumata dite Tata convolait en juste
noces. Mais très vite, comme cela arrive fréquemment dans les jeunes couples,
des mésententes ont commencé à s’installer entre eux au point que la jeune dame
a, par deux fois de suite, abandonné le domicile conjugal.
À l’origine de ces incessantes disputes, des scènes de jalousie. La preuve, le
nommé Garba soupçonnait sa femme d’entretenir une relation amoureuse avec un
autre homme qui serait également la cause de ses abandons de foyer.
Cependant, il se trouve qu’après chaque abandon de foyer,
comme cela est généralement d’usage chez nous, sur initiative de l’homme,
l’épouse fuyarde rejoint le domicile conjugal.
Le temps passe, et les choses ont continué ainsi, l’époux
qui n’en pouvait plus décide de mettre un terme à ces incessants abandons de
foyer de son épouse. C’est ainsi qu’il a attendu que cette derniére réintègre
le domicile conjugal pour passer à l’acte.
Entre temps, la dame
était devenue méfiante vis-à-vis de son époux. Elle décida alors de passer ses
nuits dans une autre chambre de la même concession, mais cette fois, en
compagnie d'une vieille femme. Cette situation aurait pu, dans bien de cas,
calmer les ardeurs de l’époux « blessé dans son fort intérieur ».
Cependant, dans le cas présent, cela semblait avoir produit l’effet contraire. Et cette mesure de prudence de l’épouse semblait avoir envenimé les choses.
C'est ainsi que le 25 décembre de l’année ci-dessus citée,
Garba Sissoko décida de mettre fin aux jours de son épouse en lui administrant
plusieurs coups de couteau sur différentes parties de son corps. Mortellement
blessée, la femme s’écroula. C’est par la suite que l’homme fut interpellé puis
inculpé pour assassinat avant de se retrouver devant les juges.
À l’instruction de son dossier, il reconnut les faits, mais
s’est défendu de les avoir regrettés car il aimait son épouse. Puis il a
incriminé la jalousie qui l’aurait poussé à commettre ce crime. À la barre
également, l’accusé est resté constant dans ses déclarations sans pourtant
donner plus de détails. Il a juste expliqué avoir administré des coups de
couteau sans en savoir le nombre et sans avoir l'intention d’ôter la vie de sa
conjointe.
Pour la cour, cela ne pouvait tenir d’autant plus qu’il
avait préparé son forfait. Cela s’explique, selon les juges, par le fait qu’il
avait mis un couteau en lieu sûr dans la chambre pour pouvoir s’en servir assez
facilement au besoin. Mieux encore, le nombre de coups portés et visant les
parties sensibles du corps de sa victime atteste du désir réel de l’accusé de
mettre un terme à la vie de sa femme.
D’où, selon la cour, la préméditation de l’acte. Au terme des débats, la Cour a reconnu le mis en cause coupable, mais lui a accordé des circonstances atténuantes avant de le condamner à 7 ans de prison.
Tamba CAMARA
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