
Les efforts accomplis par le gouvernement et les partenaires sont en train de porter fruit. 403 villages ont déclaré l’abandon
de l’excision
«Un Mali sans excision». Le gouvernement et ses partenaires affichent une grande détermination à atteindre cet objectif d’ici l’horizon 2030. Dans notre pays, les mutilations génitales féminines (MGF) représentent un problème de santé publique et affecte dangereusement le bien-être des femmes et des filles. Celles-ci continuent de payer un lourd tribut à cette pratique néfaste. La sensibilisation doit être de mise pour lutter efficacement contre le phénomène.
C’est le message principal qui a été delivré, dimanche dernier à Bougouni, lors de la célébration de la Journée internationale «Tolérance zéro» aux mutilations génitales féminines/excision (MGF/E), dont notre pays à l’instar de la communauté internationale a fêté la 18è édition sous le thème : «Accélérer les actions pour mettre fin aux mutilations génitales féminines au Mali».
La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Chiaka Magassa. C’était en présence du représentant du coordonnateur résident du Système des Nations unies au Mali, Yves Sasseranth et du maire de la Commune urbaine de Bougouni, Issa Coulibaly.
La cérémonie a été marquée par la remise de la base de données sur les VGB, mais aussi d’appareils électroniques et de matériels, notamment 250 tablettes pour les producteurs de données VBG, 600 téléphones mobiles destinés aux jeunes adolescentes des groupements féminins et 500 exemplaires de la bande dessinée : «La bande à Awa» et de la publication statistique du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) sur les MGF. Ces équipements ont été offerts le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’Unicef.
Chiaka Magassa a expliqué les MGF sont considérées comme une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment leur droit à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique et tout simplement celui à la vie lorsque ces pratiques sont mortelles. Il a aussi souligné que près de 140 millions de filles et de femmes vivant principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient ont subi des MGF/E. Et de dire que la pratique demeure toujours dans 28 pays africains.
Selon lui, pour l’élimination de ce phénomène, les efforts conjugués et cordonnés impliquant l’ensemble, y compris les communautés, est nécessaire. Il a également noté que des actions sont engagées pour lutter contre les MGF/E, notamment la Politique nationale pour l’abandon de la pratique de l’excision, assortie de plans d’actions, l’interdiction de la pratique de l’excision dans les établissements sanitaires à travers la lettre circulaire N°0019/MSPA-SG du 16 janvier 1999, la loi N°02-044 du 24 juin 2002 relative à la santé de la reproduction.
Il y a aussi la création du Programme national pour l’abandon des violences basées sur le genre (PNVBG), la mise en place des unités de prise en charge holistique des cas de VBG appelées «One Stop Center», le Programme conjoint UNFPA-Unicef pour l’abandon des MGF/E et du mariage des enfants et le Programme Initiative spotlight 2018-2022 «prévention et réponse aux violences faites aux femmes et aux filles au Mali 2018-2022».
Pour lui, ces mesures cadrent parfaitement avec l’Agenda 2030 et l’Objectif de développement durable n°5.3 : «Éliminer toutes les formes de pratiques néfastes et les mutilations génitales féminines». À le croire, «ces actions sur le terrain ont conduit 403 villages à déclarer l’abandon de la pratique de l’excision».
Yves Sasseranth a indiqué que malgré les efforts déployés, les statistiques interpellent parce que «73% des filles de 0-14 ans et 89% des femmes de 15-49 ans ont subi l’excision, avant l’âge de 5 ans pour la plupart». Il a aussi déploré le fait qu’en dépit des conséquences graves sur la santé reproductive des futures adolescentes et femmes, il existe un fort sentiment d’obligation sociale qui conduit à la perpétuation de cette pratique. «74% des hommes et 76% des femmes de 15-49 ans ont déclaré que la pratique de l’excision doit continuer».
Le maire de Bougouni s’est réjoui du choix porté sur sa circonscription. Il a rappelé que «Bougouni est une zone où les pratiques traditionnelles néfastes sévissent». Selon la lui, la lutte contre les VBG en général et les MGF en particulier est une préoccupation majeure des plus hautes autorités. Cette volonté politique s’est traduite par l’élaboration d’un projet de loi N° 2019-014-du 03 Juillet 2019, l’élaboration et la mise en œuvre d’un Programme national de lutte contre les VBG.
Tamba CAMARA
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