Dans le
cadre de l’organisation du concours direct et professionnel d’entrée à l’École
nationale d’administration (ENA), au titre de l’année 2023, dans les neuf corps
prévus, la ministre de la Promotion de Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr
Coulibaly Mariam Maïga, a effectué une visite de contrôle, mardi dernier au
lycée Ba Aminata Diallo (LBAD) et au lycée Technique de Bamako.
Elle était
accompagnée de son collègue du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue
social, Dr Fassoun Coulibaly. On notait également la présence du représentant
du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr
Moussa Tangara, et de l’économiste en analyse et pratique du développement, Dr
Diawara Daman-Guilé.
Au cours de
cette visite de contrôle dans les différents lycées, la ministre Maïga a
rencontré les candidates admises à la première phase du concours d’entrée à
l’ENA. L’objectif était de les encourager et constater de visu les cours de
soutien en épreuves techniques dans les corps concernés.
La
ministre chargée de la Promotion de la Femme s’est réjouie du succès des
candidates particulièrement celles qui ont participé à la première phase des
cours de soutien du mois d’août dernier. Et de préciser que ces sessions sont
une initiative des autorités afin de soutenir la représentativité des femmes au
niveau de l’administration publique.
Ce geste,
a ajouté la ministre Maïga, est significatif mais reste aussi symbolique à
l’endroit des femmes. «Sur 947 candidates inscrites, 832 ont pu participer, 203
ont été admissibles, soit un taux de 24,40 % pour la première phase», a rappelé
la ministre. Avant de se dire confiante pour la seconde phase des épreuves
techniques. Par ailleurs, elle a invité les candidates à maintenir le même
dynamisme pour réussir à l’examen, tout en saluant leur détermination. Dr
Coulibaly Mariam Maïga a, aussi, salué les efforts des formateurs pour avoir
partagé des connaissances et des compétences avec les candidates.
Pour sa
part, l’économiste en analyse et pratique du développement a indiqué que cette
formation de 13 jours permettra de renforcer les capacités des femmes au niveau
de la Fonction publique. Dr Diawara Daman-Guilé expliquera également qu’il y a
une disparité réelle entre hommes et femmes. Il a déclaré que leur insertion
dans le pays interpelle pour qu’il y ait l’égalité entre hommes et femmes.
Avant de dire qu’en tant qu’inspecteur des services économiques, il y a des
éléments qu’il faudra faire ressortir touchant l’économie et aussi des notions
des contentieux juridiques.
Dr Diawara
expliquera aussi que leur devoir est d’accompagner à tous les niveaux dans la
manière de faire la rédaction des épreuves techniques. Le spécialiste précisera
que cela leur permettra de mieux s’organiser dans ce sens parce qu’il y aura
des sujets de cas pratique en relation avec les réalités économiques qui
touchent l’environnement national et international.
Une candidate des conseils des affaires étrangères a expliqué que les modules enseignés sont les relations internationales et le droit international. Mariam Traoré a, par ailleurs, cité les chapitres enseignés, entre autres, l’intégration africaine, la coopération internationale, la diplomatie économique et internationale. Avant de signaler que la 1ère phase a été utile, car elle leur a permis de connaître les différentes méthodes de dissertation.
Aminata SOUMAH
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.