Suite à l’annonce de ces sanctions, les autorités maliennes ont tenu le lendemain un conseil des ministres extraordinaire pour examiner les conclusions de ces deux sommets. Elles ont appelé l’ensemble des populations de l’intérieur et de la diaspora à une mobilisation générale sur toute l’étendue du territoire ce vendredi. C’est à cet appel que les Maliens ont répondu cet après-midi à travers une mobilisation sans précèdent au Boulevard de l’Indépendance. Au cours du rassemblement qui a vu la présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, de plusieurs membres du gouvernement et des institutions, les intervenants ont dénoncé des sanctions illégales et injustes des deux organisations sous-régionales contre le Mali. Le Premier ministre Choguel Kokalla a salué les autorités guinéennes qui ont refusé d’appliquer ces sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa. Il a remercié la Russie et la Chine, présentes aux côtés du Mali depuis son accession à l’indépendance, pour s’être opposées à un durcissement de ces sanctions au niveau du Conseil de securité de l’Onu. Avant de saluer la Mauritanie et l’Algérie pour leur soutien. De même que les syndicats, partis politiques, personnalités africaines et autres soutiens qui se sont manifestés à l’endroit du Mali face à ces sanctions. Le chef du gouvernement, qui soutient que les autorités ne suivront que la volonté exprimée par le peuple malien, a indiqué qu’elles sont toujours ouvertes au dialogue avec la Cedeao et l’Uemoa. Pendant que des milliers de personnes étaient rassemblées à Bamako, d’autres rassemblements avaient lieu au même moment dans toutes les régions du Mali pour exprimer à l’unisson, le soutien du peuple aux autorités de la Transition. Mais aussi pour dénoncer les sanctions extrêmes prises contre notre pays qui croupit déjà sous le poids de l’insécurité et d’une crise multidimensionnelle qui lui est imposée depuis une décennie.
Dieudonné DIAMA
En séance plénière dans le cadre de la session ordinaire d’avril en cours, les membres du Conseil national de Transition (CNT) ont adopté quatre projets de loi portant sur l’entraide et la coopération judiciaire entre notre pays et la Guinée..
Hier s’est tenue la première séance plénière de la session ordinaire d’avril du Conseil national de Transition (CNT). Au total, cinq projets de texte ont été examinés et adoptés par l’organe législatif..
Ce processus qui se veut sans interférence extérieure, vise à amener nos compatriotes à discuter des préoccupations essentielles, à se pardonner et se réconcilier. La phase communale, tenue du 13 au 15 avril, a suscité une grande mobilisation des populations qui sont venues exprimer leurs po.
Les travaux ont été lancés lundi dernier. La session planchera notamment sur les projets de code pénal et de code de procédure pénale et ceux relatifs au financement des projets de renforcement du réseau électrique et d’extension de l’accès à l’électricité.
La tenue du Dialogue inter-Maliens a été annoncée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son adresse à la nation le 31 décembre dernier. Elle vise à sortir définitivement notre pays du cycle de la violence, mais aussi de la haine et de l’intolérance.
Le 6è vice-président du Conseil national de Transition (CNT), Hamidou Traoré, président délégué à l’Union interparlementaire (UIP), a porté la voix du Mali à la 148è assemblée de cette organisation. Il était accompagné par d’autres membres de l’organe législatif..