À la date du samedi 25 mai,
ils étaient 612 ménages recensés, environ plus de 2.000 personnes dont des
femmes et des enfants. Cette visite rendue à eux a été fortement appréciée par
les populations en témoigne l’accueil chaleureux réservé par elles á toute la délégation
malgré la forte chaleur (plus de 45°) aux environs de 14 h.
Après une visite de courtoisie
rendue aux légitimités traditionnelles, le chef de l’exécutif régional et sa délégation
se sont directement rendus sur les sites des déplacés notamment le jardin
d’enfants de Niafunké et le groupe scolaire Hamadoun Sankaré qui abrite 3 écoles
publiques de Niafunké ville où ces déplacés internes occupent classes et
espaces.
Visiblement choqué par cette situation et les conditions dans lesquelles vivent ces compatriotes, le gouverneur de la Région de Tombouctou a instruit les services techniques concernés de trouver rapidement un site approprié pouvant les abriter et réunissant les conditions sanitaires nécessaires.
Le commissaire
divisionnaire Bakoum Kanté a procédé à la remise symbolique de vivres et de
non-vivres aux déplacés. Il s’agit de 10 tonnes de riz, 10 tonnes de mil, des
sceaux, des nattes, des couvertures, des savons et autres produits sanitaires.
Ce don a été possible grâce à l’appui des partenaires tels que le Haut
commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le Fonds des Nations
unies pour l’enfance (Unicef) et Catholic Relief Services (CRS).
Plus de 58 tentes servant d’abris ont été installées sur le nouveau site des déplacés qui a été choisi séance tenante á l’Est de Niafunké ville. Cela, afin de libérer les écoles et permettre aux enfants de poursuivre l’année scolaire. Tout en remerciant le gouverneur et sa délégation pour la considération et les appuis, les déplacés souhaitent que les autorités mettent tout en œuvre pour leur permettre de renter chez eux. Selon eux, «personne n’est mieux que chez soi et aucun appui ne pourra combler ce qu’ils produisent pour eux chez eux».
Sekou A MAïGA / AMAP - Niafunke
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.