Le procès de l’achat de l’avion présidentiel et d’équipements militaires se poursuit avec l’écoute des témoins. Pour ce qui concerne, l’achat des équipements militaires,
la Cour a entendu, jeudi dernier, le général Sidiki Samaké, secrétaire général
du ministère de la Défense et des Anciens combattants et le colonel Coumba
Diarra de la comptabilités matières du même département et non moins membre de
la commission de réception de ces équipements au moment des faits. Leurs
témoignages avaient été fortement requis par les avocats de la défense.
Le général
Sidiki Samaké a confirmé que la totalité des équipements a été livrée sur la
base des bordereaux de livraison. «Suivant les bordereaux, tout a été livré à
la date d’aujourd’hui», a-t-il indiqué. Quant au colonel Coumba Diarra, elle
n’a n’en pas fait moins. Et la comptable de confirmer aussi clairement la
livraison de la totalité des équipements. Cependant, elle a rejeté trois
procès-verbaux (PV) de livraison au compte de la direction du matériel, des
hydrocarbures et du transport des Armées (DMHTA) et autant au compte de la
Direction du commissariat des armées (DCA). «Je ne me reconnais pas dans ce PV
et les matériels sont bien livrés», a-t-elle conclu.
Les jurés
ont entendu vendredi deux autres témoins en l’occurrence Abou Berthé,
inspecteur des finances et contrôleur financier au niveau du ministère en
charge de la Défense au moment des faits et Sidy Dicko relevant de la
délégation du contrôle financier auprès du même département. Dans ses
déclarations, Abou Berthé a indiqué que le protocole a été transmis au
directeur des finances et du matériel (DFM) de son ministère de tutelle. Il
expliquera que deux mandats ont été visés à cet effet.
Le premier d’un montant
de 22 milliards de Fcfa a été fait en fin décembre 2014. Le second d’un montant
de 22 milliards de Fcfa a été visé en août 2015. Et de souligner que les réceptions
ont commencé avant qu’il n’ait eu la copie du protocole à leur niveau. En
réponse à une question de la Cour sur le coût réel de ces équipements, le
financier dira ceci : «Le tableau de livraison des matériels est acté à 39
milliards de Fcfa sur un contrat de 69 milliards de Fcfa». Il a fait savoir que
tous les matériels ont été bien livrés.
Quant à l’agent de la délégation du contrôle
financier, il dira que les réceptions ont commencé en août 2014 à Kati avant de
se terminer en juillet 2015. Il a apporté 11 PV de réception de la DMHTA et 6
PV de la DCA. «Tous les matériels de la DMHTA et HCCA ont été livrés», a
soutenu Sidy Dicko, soulignant que le rôle de la commission de la réception
était de constater la quantité et la qualité des matériels livrés. Il a aussi
déclaré que le Vérificateur général ne l’a jamais interrogé sur la réception
des matériels livrés.
Le parquet a suggéré de suspendre l’audience jusqu’à mardi afin de lui permettre d’examiner certaines nouvelles pièces qui sont capitales pour la manifestation de la vérité. Mais les avocats de la défense se sont fermement opposés à cette réquête. Finalement la Cour a jugé nécessaire de poursuivre l’écoute des témoins.
Tamba CAMARA
Dans le cadre de la surveillance du territoire, ce 16 novembre 2025, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont traité avec efficacité et succès un pick-up transportant des combattants armés, à 20 km à l’ouest de Djenné..
La ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé officiellement la rentrée solennelle de la formation professionnelle 2025-2026 dans la salle de réunion du gouvernorat de à Dioïla. P.
L’évènement a tenu toutes ses promesses et s’est imposé comme un rendez-vous stratégique réunissant officiels, industriels et experts militaires de divers horizons autour d’une vision de souveraineté et de sécurité partagée.
L’ambassade de l’État de Palestine au Mali a organisé le samedi 15 novembre, une réception au Mémorial Modibo Keita pour la commémoration du 37è anniversaire de sa déclaration d’indépendance..
«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..
Certains malades et autres usagers pointent du doigt les conditions d’accueil dans les établissements hospitaliers de la place. D’autres, à tort ou raison, évoquent une négligence coupable des praticiens hospitaliers.