La rencontre va permettre d’améliorer les acquis de l’année précédente
Pour le
ministre de l’Éducation nationale, la rencontre va permettre d’améliorer les
acquis de l’année précédente. «Nous sommes débout sur les remparts pour relever
les défis», a affirmé Dr Amadou Sy Savané, avant d’assurer que son département
s’attellera à résoudre rapidement le problème de l’occupation des écoles par
les sinistrés des inondations. Et de rappeler que l’ouverture des classes est
prévue pour le 1er octobre prochain.
Au cours
des travaux, les DAE ont indiqué que les préparatifs de la rentrée scolaire
vont bon train. Ils ont respectivement expliqué les défis qui assaillent leurs
académies. À Kayes, la préoccupation majeure portait sur l’opérationnalisation
du nouveau lycée de Kayes N’di. Le DAE de Kayes, Mahamadou Keïta, a requis du
personnel enseignant et administratif pour l’établissement. Il a aussi souligné
la nécessité d’une réhabilitation des locaux du Centre d’animation pédagogique
(Cap) d’Ambidédi.
Quant au
DAE de Kéniéba, il s’est réjoui du bon déroulement de l’année scolaire
précédente, marquée par l’accalmie et la hausse du taux de réussite à l’examen
du Diplôme d’études fondamentales (DEF). Par ailleurs, Abdoul Wahab Diarra a
déploré la fermeture de 20 écoles pour manque d’enseignants au niveau du Cap de
Faléa. Il a également révélé qu’un cadre de concertation a été mis en place
pour remédier à cette contrainte.
D’autres défis des Académies d’enseignement ont trait à l’insuffisance d’enseignants, à la construction de nouveaux établissements et à la lutte contre l’insécurité à Nioro. L’insuffisance de salles de classes et la vétusté des véhicules sont aussi des préoccupations.
Précisons que le Mali compte 26 Académies d’enseignement.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
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Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
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