À l’âge de 65 ans, le natif de Mopti a été élevé Officier de l’ordre national, à titre exceptionnel, par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. «J’éprouve encore, au regard de ce concours de circonstances particulières, une joie immense associée à une vive émotion. Il ne se passe pas un jour, depuis le 22 septembre 2025, sans que je ne reçoive des témoignages de sympathie et de considération», confie Mama Djénépo.
Remerciant le Chef de l’État pour ce geste, il dira que cette distinction honorifique met la pression sur le récipiendaire, qui doit dorénavant se tenir conforme à l’image qu’il a offerte à la perception de la personnalité qui l’a honoré. Il ne manque pas de saluer la ministre des Transports et des Infrastructures pour l’appréciation qu’elle a portée sur son travail depuis son entrée en fonction en 2021. Pour Mama Djénépo, l’air du temps propice à la récompense du mérite strictement professionnel souffle désormais dans notre pays. Il prie pour que ce nouvel ordre politique s’inscrit dans la durée.
Cette distinction est le couronnement d’un riche parcours. Entre 1983 et 1988, Mama Djénépo effectue ses études supérieures à l’École nationale d’administration (Ena) où il obtient un diplôme en administration publique, réglementairement considéré comme une maîtrise en droit public. «Cette formation ouvrait droit à la participation aux concours directs de recrutement dans divers corps de la hiérarchie A de la fonction publique. C’est ainsi que j’ai a été admis en 1990 dans le corps des administrateurs du travail», confie-t-il. Après avoir subi la formation militaire de base au Service national des jeunes (SNJ), l’homme entame sa carrière dans l’administration du travail.
Né en 1960, il sert pendant quatre ans au service central du travail en qualité de chef de la division juridique. Après, en raison de son profil juriste, il sera appelé à d’autres expériences en dehors de l’administration du travail. C’est ainsi qu’à la faveur de l’acquisition du Diplôme d’études approfondies (DEA) en Droit public de l’Université du Mali de 1999 à 2000, Mama Djénépo intègre, à sa demande, dans le sillage de la valorisation du nouveau parchemin, le corps des administrateurs civils. «Sous le statut d’administrateur civil, j’ai occupé de hautes fonctions dans l’administration auxquelles j’ai exercé des activités pertinentes de nature à bâtir une solide expérience professionnelle», souligne-t-il.
Mama Djénépo a été conseiller technique chargé des questions juridiques et administratives dans différents départements ministériels, dont celui chargé des Routes et des Transports. Il devient ensuite directeur général adjoint au Contentieux de l’État de 2006 à 2007. Dans la foulée, il sera chargé de mission au bureau du Médiateur de la République. Pendant plusieurs années, Mama Djénépo a été contrôleur au Contrôle général des services publics. Il a été chef du secrétariat particulier avec rang de conseiller technique à la Présidence de la République en 2012.
L’homme a été successivement secrétaire général au ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncière, au département de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Affaires foncières. Il dit pouvoir s’enorgueillir d’avoir senti la confiance de la hiérarchie, le respect des subordonnés et la considération des collègues dans sa carrière. «Je n’ai jamais cherché à faire ombrage ou encombrer aux chefs et aux coéquipiers», assure celui qui a participé également à la formation de milliers d’étudiants dans les établissements publics et privés d’enseignement supérieur.
«Presque quotidiennement, je croise ou découvre dans les administrations et entreprises des anciens étudiants qui se présentent et montrent tant d’égards à ma modeste personne», se félicite Mama Djénépo. Il a publié des manuels de droit social à l’usage des élèves et étudiants, des praticiens du droit et du public intéressé par l’information juridique. «Je suis content de recevoir l’expression des sentiments de satisfaction des utilisateurs de ces manuels», se réjouit celui qui est également Chevalier de l’ordre national.
À ses cadets qui exercent leur activité professionnelle dans l’administration, Mama Djénépo conseille de se faire pénétrer du sens du devoir, en tant que fonctionnaires et agents de l’État. Pour lui, le service public requiert, comme un sacerdoce, le don de soi, l’abnégation, le courage, le dévouement, la persévérance car il voue l’agent public à la recherche d’un idéal désintéressé, même s’il est rendu à titre onéreux. Le secrétaire général du département en charge des Transports ajoutera que la recherche effrénée de l’intérêt personnel est un obstacle à la promotion de l’intérêt supérieur de l’État. Il invitera par la suite ses collègues administrateurs civils à donner l’exemple.
Rédaction Lessor
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