Notre santé, Surveillance prénatale : Vitale pour le bien-être de la maman et du BéBé

«Une femme qui vit bien sa grossesse accouche dans les bonnes conditions et à la fin donne naissance à un bébé sain», déclare notre spécialiste Pr Aminata Kouma.

Publié lundi 04 septembre 2023 à 05:03
Notre santé, Surveillance prénatale : Vitale pour le bien-être de la maman et du BéBé

Pr Aminata Kouma

 


Cependant, elle estime que cela passe par une consultation prénatale régulière. La gynécologue obstétricienne de l’hôpital de Kati explique qu’une consultation prénatale est celle qui est prodiguée au moment de la gestation. Autrement dit, les soins qui sont prodigués pendant cette période par un personnel qualifié sont appelés consultation prénatale.

L’objectif recherché, selon Pr Aminata Kouma est que  la femme termine sa grossesse en pleine santé et que le bébé qui vient également soit en très bonne santé. Elle passe par la sensibilisation, l’éducation, l’information des femmes, l’examen médical et les examens complémentaires.

à en croire notre toubib, la consultation prénatale à plusieurs buts. L’un des principaux objectifs est de prévenir à titre d’exemple les maladies parasitaires ou bactériennes. Faire un diagnostic de la grossesse (quant à son siège et quant à d’éventuel complication qui peuvent se passer) prendre en charge les pathologies qui se présentent pendant la grossesse et faire en sorte que la femme ait une  grossesse saine et que le bébé vient dans un environnement sain.


Selon la praticienne hospitalière, la consultation prénatale doit commencer dès le premier trimestre, c’est-à-dire les trois premiers mois de grossesse (dès que la femme sait qu’elle est enceinte). Cette consultation prénatale obéit à des règles ou disons une procédure. Déjà dans les recommandations politiques et normes du Mali, la femme doit avoir au moins huit contacts avec un personnel de santé. Elle précisera que dans ces huit contacts, il y a la consultation prénatale recentrée (elle doit avoir au moins quatre consultations prénatales avec un personnel qualifié).


Pr Kouma dit que la  consultation en elle-même commence par les salutations (accueil de la femme par l’agent de santé) ensuite une série de sensibilisations sans oublier de demander les plaintes de la personne. Après, c’est l’examen physique de la maman et du bébé. C’est l’échographie qui permettra non seulement  de voir qu’il y a un ou  des bébés, mais aussi de rechercher les malformations. En plus de cette échographie, la prise de la tension artérielle est obligatoire. Pr Kouma souligne que ce sont les tensions élevées qui tuent les femmes. En plus des hémorragies, elles font partie des causes de décès des femmes enceintes.


L’examen des urines permettra de voir le taux de protéines. En absence de cette consultation prénatale, la femme et le bébé peuvent être en danger. La grossesse peut se situer en dehors de l’utérus (grossesse extra-utérine). Quand cette grossesse n’est pas détectée tôt, elle peut être une urgence chirurgicale et cause de décès de la femme. Sans la consultation prénatale, il sera difficile de détecter certaines maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension, la drépanocytose.

Pourtant, la gynécologue dit que ces pathologies peuvent concourir pendant les mois suivants (deuxième ou troisième trimestre) à des complications.


Notre toubib ne s’arrête pas là, elle rajoute que quand une femme ne vient pas en consultation prénatale, elle peut développer elle-même des maladies sans se rendre compte au fur et à mesure que la grossesse avance. Elle soutient qu’il a même été démontré par les études que les femmes qui ne consultent pas pendant la grossesse sont celles qui sont plus à risque de mourir à la suite d’accouchement.

Les bébés qu’elles portent également peuvent naitre avec des tares ou avec des malformations, soit avec une maladie méconnue. Pire, ils peuvent mourir pendant l’accouchement ou les jours qui suivent la naissance. D’où la nécessité de venir en consultation prénatale pour éviter ces risques. «C’est important que la femme vienne pendant les trois premiers mois pour voir si la grossesse est à sa place normale», révèle la gynécologue obstétricienne, avant d’ajouter que c’est pendant cette période qu’elle et sa famille sont sensibilisées pour mieux préparer l’arrivée du bébé

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : #Mali : Hôpital du Mali : Le premier semestre 2024 marqué par d’intenses activités

L’Hôpital du Mali a tenu, hier, la 24ème session à mi-parcours de son conseil d’administration consacrée à l’examen et à l’adoption du rapport d’activités du 1er semestre 2024. La rencontre a été présidée par le président du conseil d’administration, Badou Samounou..

Lire aussi : Spécial 22 septembre 2024: #Mali : Équipements des structures hospitalières : Le pari de la modernisation

En vue d’améliorer les prestations de soins et de services des hôpitaux nationaux et régionaux, les autorités ont investi dans des équipements de pointe.

Lire aussi : #Mali : Programme SOS Village d’enfants : Bientôt 300 jeunes formés

La nouvelle phase du projet : «Innovation pour une meilleure autonomie des jeunes-Imaj» a été lancée, jeudi dernier dans un hôtel de la place. Ce programme qui s’étend d’avril 2024 à mars 2027 est financé par la direction de la Coopération internationale de la Principauté de Monaco (D.

Lire aussi : #Mali : Abcès du foie : Plus fréquent chez les enfants

L’abcès du foie est une suppuration collectée dans le parenchyme hépatique. Selon les spécialistes, elle est due à une infection localisée d’origine bactérienne ou parasitaire. Dr Traoré Bakary Moussa, médecin radiologue à la clinique «Les étoiles», précise que le parasite en caus.

Lire aussi : #Mali: Les déchets hospitaliers : Dangereux pour la santé

Les activités liées aux professions de la santé produisent des déchets dangereux. Ce sont des déchets issus des activités de diagnostic, Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces déchets, qui représentent 15% des déchets générés dans les établissements de santé, sont inf.

Lire aussi : #Mali : Laboratoire national de la santé : En quête de ressources

Le laboratoire national de la santé (LNS) a tenu, hier dans ses locaux, la 34è session de son conseil d’administration. Cette session budgétaire a examiné les activités réalisées, l’état d’exécution du budget 2023 et les ambitions pour l’exercice 2024..

Les articles de l'auteur

#Mali : Hôpital du Mali : Le premier semestre 2024 marqué par d’intenses activités

L’Hôpital du Mali a tenu, hier, la 24ème session à mi-parcours de son conseil d’administration consacrée à l’examen et à l’adoption du rapport d’activités du 1er semestre 2024. La rencontre a été présidée par le président du conseil d’administration, Badou Samounou..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 25 septembre 2024 à 18:09

Spécial 22 septembre 2024: #Mali : Équipements des structures hospitalières : Le pari de la modernisation

En vue d’améliorer les prestations de soins et de services des hôpitaux nationaux et régionaux, les autorités ont investi dans des équipements de pointe.

Par Fatoumata NAPHO


Publié jeudi 19 septembre 2024 à 11:34

#Mali : Programme SOS Village d’enfants : Bientôt 300 jeunes formés

La nouvelle phase du projet : «Innovation pour une meilleure autonomie des jeunes-Imaj» a été lancée, jeudi dernier dans un hôtel de la place. Ce programme qui s’étend d’avril 2024 à mars 2027 est financé par la direction de la Coopération internationale de la Principauté de Monaco (DCI Monaco). Il s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des jeunes participants aux programmes de SOS Village d’enfants au Mali qui a sollicité et obtenu ce financement pour ce faire..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 18 septembre 2024 à 17:27

#Mali : Abcès du foie : Plus fréquent chez les enfants

L’abcès du foie est une suppuration collectée dans le parenchyme hépatique. Selon les spécialistes, elle est due à une infection localisée d’origine bactérienne ou parasitaire. Dr Traoré Bakary Moussa, médecin radiologue à la clinique «Les étoiles», précise que le parasite en cause est appelé entamoeba histolytica..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 06 mai 2024 à 08:03

#Mali: Les déchets hospitaliers : Dangereux pour la santé

Les activités liées aux professions de la santé produisent des déchets dangereux. Ce sont des déchets issus des activités de diagnostic, Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces déchets, qui représentent 15% des déchets générés dans les établissements de santé, sont infectieux, toxiques et radioactifs..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 08 avril 2024 à 05:33

#Mali : Laboratoire national de la santé : En quête de ressources

Le laboratoire national de la santé (LNS) a tenu, hier dans ses locaux, la 34è session de son conseil d’administration. Cette session budgétaire a examiné les activités réalisées, l’état d’exécution du budget 2023 et les ambitions pour l’exercice 2024..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 29 mars 2024 à 08:10

#Mali :Méningite : Des cas confirmés à Gao et Bamako

Une épidémie de méningite sévit dans notre pays, depuis quelques jours, dans certains districts sanitaires du pays, notamment dans la Région de Gao et dans le District de Bamako..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 27 mars 2024 à 06:40

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner