
Cinq dossiers étaient inscrits au rôle de la
session qui vient de connaître son épilogue. Le cas de détention illégale
d’arme à feu et de violation de consignes militaires impliquant un soldat de
l’armée de l’air et son ami civil, épluché par les juges, a été sanctionné par
6 mois de prison avec sursis et la relaxation du civil.
Ces faits, dont ils se sont rendus coupables,
datent de 2022. Selon l’acte d’accusation et de renvoi devant les juges, il
ressort qu’à cette période, le militaire répondant au nom de A. Traoré désigné
par sa hiérarchie officiait comme garde malade à l’infirmerie du Génie
militaire.
Alors qu’il était au chevet de son malade, il
a volontairement quitté son poste aux environs de 23 heures pour rejoindre son
ami civil en la personne de M. Diarra afin d’aller en boîte de nuit. C’est
ainsi que les deux noctambules se sont rendus dans une boîte de nuit vers
Baguinéda. Jusque-là, tout allait bien pour le duo de fêtards. Le temps passa
et vint l’heure de rentrer pour rejoindre la couchette.
Ainsi après leur soirée probablement bien
arrosée, le duo d’amis prit la route aux environs de 2 h du matin. Chemin
faisant, lorsqu’ils arrivèrent à Dialakorobougou à la périphérie de la
capitale, selon le duo, ils auraient été pris à partie par des individus non
identifiés et dans la foulée, ils auraient tiré un coup de feu pour dissuader
leurs assaillants.
Le bruit du tir de l’arme entendu à la ronde a
fait converger les policiers probablement en patrouille sur leur position.
Arrivés sur les lieux, les limiers trouveront les deux compagnons en possession
d’une arme à feu de fabrication artisanale. Ce constat avait été suffisant pour
les limiers pour les interpeller avant de les renvoyer devant les juges pour
qu’ils répondent de leurs actes.
À l’information, les inculpés tant à l’enquête
préliminaire que devant la barre, ont soutenu s’être défendus contre des
individus armés, d’où le tir entendu par les limiers. Après toutes les
procédures requises en la matière, il a été prouvé que le militaire A. Traoré a
violé les consignes militaires pour aller en boîte de nuit et de surcroît, il a été retrouvé avec une autre arme à feu
différente de celle de service.
Selon eux, il s’est rendu coupable de détention illégale d’arme à feu. Face à ces faits accomplis, les juges l’ont reconnu coupable en le condamnant à 6 mois de prison avec sursis. Quant à son ami M. Diarra non moins son coaccusé, il a été admis qu’il s’est retrouvé au mauvais endroit et au mauvais moment, d’où sa mise hors de cause. Il a été finalement jugé non coupable avant d’être relaxé.
Tiedié DOUMBIA
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