
Organisée par la Coalition des alternatives africaines dettes et développement (CAD- Mali), l’activité visait à sensibiliser les membres du Conseil national de Transition (CNT) pour soutenir l’allocation de 60% du budget du secteur agricole à l’AEP. C’était en présence du président de la CAD- Mali, Issa Kamissoko, de la représentante d’Oxfam (une organisation non gouvernementale), Mariam Kane, et du représentant de la commission développement rurale au niveau du CNT, Mme Dembélé Fatoumata Dembélé.
Cette journée de plaidoyer et de lobbying se situe dans le cadre du programme d’appui à la transition écologique par les organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest. Son objectif est d’amener le Mali à atteindre d’ici 2030 la souveraineté alimentaire et nutritionnelle par la conversion de 70% des terroirs en agroécologie paysanne.Selon Issa Kamissoko, l’espace d’échanges et d’écoute a été initié pour que les différents participants puissent être amenés à influencer les compréhensions sur l’agroécologie paysanne pour atteindre les objectifs du programme.
La représentante d’Oxfam a fait comprendre qu’il faut un accompagnement considérable dans le secteur de l’agroécologie. Cela permettrait de donner de l’ampleur à l’agriculture dans notre pays. «Compte tenu de la réalité de nos agriculteurs, ils ne peuvent eux-mêmes subventionner cette pratique écologique. Il faut donc un accompagnement dans ce sens», a-t-elle soutenu. Et de poursuivre que cette journée a été initiée pour qu’une partie du budget de l’agriculture soit allouée à l’agroécologie pour plus d’impact positif sur l’agriculture en milieu rural et urbain. «Aujourd’hui, l’agroécologie est la solution. Nous voulons des produits d’une agriculture saine, pour cela, il faut prioriser l’agroécologie pour assurer la souveraineté alimentaire», a ajouté la présidente d’Oxafam.
De son côté, la représentante de la commission développement rural du CNT a rappelé que l’économie malienne repose essentiellement sur le secteur agricole qui contribue à hauteur de 40% au Produit intérieur brut (PIB) national et occupe plus de 80% de la population active. Au regard des difficultés que rencontre le secteur, elle a invité les décideurs à le valoriser en prévoyant un financement conséquent pour le rendre plus productif et compétitif.
Siguéta Salimata
Rédaction Lessor
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..