
Les autorités nigériennes lors du lancement des travaux
Notre pays est représenté à Niamey par une délégation conduite par le président du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation (Cinsere-ANR), Me Amadou Tiéoulé Diarra, composée de Dr Bougouna Sogoba, rapporteur du Cinsere-ANR, le Général à la retraite Gabriel Poudiougou, membres du Comité, Dr Sory Koïta et Yaya Daou du ministère chargé de la Refondation de l’État. Les 716 délégués rassemblés à Niamey pendant cinq jours de travaux, sont issus des différentes composantes de la société nigérienne. Ils représentent la société civile, les institutions, les administrations, les régions, le secteur privé, les différentes corporations. Le but de ces Assises est de définir les priorités nationales durant la Transition et les valeurs fondamentales devant guider la refondation de la République du Niger.
Dans son discours d’ouverture, le Président de la Transition du Niger a rappelé la promesse qu’il avait faite aux populations sur la tenue d’un grand dialogue national inclusif, chargé principalement de définir les principes fondamentaux devant régir la transition, la période de la transition, les priorités nationales durant cette période.
Mais aussi les valeurs fondamentales devant guider la refondation de la République du Niger. Pour le Général Abdourahamane Tiani, ce dialogue devrait se tenir au lendemain de la prise du pouvoir par le CNSP. Malheureusement, ce rendez-vous ne s’est pas tenu en raison de l’embargo et des menaces qui pesaient sur le pays, a indiqué le Président Tiani, qui dira qu’il s’ouvre finalement le 15 février 2025 par la volonté de Dieu qui a permis au CNSP de tenir la promesse faite au peuple nigérien.
«Grâce à la détermination du peuple nigérien et de ses Forces de défense et de sécurité, la résilience et le sens du sacrifice de nos populations ainsi que nos prières, nous avons réussi à ce jour à les contenir et à créer les conditions de stabilité nécessaires pour la tenue de nos Assises», a expliqué le Président Tiani. Pour le Chef d’état nigérien, ces Assises ne peuvent pas se réduire à une tribune de promotion personnelle, de positionnement politique, de règlement de comptes, de critiques acerbes injustifiées et de tremplin pour une conquête de pouvoir à venir. Mais elles doivent plutôt être un moment d’échanges constructifs qui va fédérer tous les Nigériens pour l’atteinte de leurs objectifs communs d’unité nationale, de cohésion, de justice sociale, de paix, de sécurité et de progrès socio-économique.
INTÉRÊT GÉNÉRAL- Le Président du CNSP a exhorté les participants à se comporter en dignes fils du Niger, grands défenseurs des valeurs nigériennes et des seuls intérêts du pays. Il les a invités à se départir de tout corporatisme, de tout esprit de clan et de tout égoïsme pour se mettre au service de l’intérêt général. «Dans chaque parole prononcée et dans chaque acte posé, vous devrez avoir à l’esprit les sacrifices consentis par notre peuple et ses attentes légitimes d’un nouveau départ, afin que cette fois-ci, nous posions véritablement les bases inébranlables d’un avenir meilleur de stabilité politique et de progrès économique et social pour tous», a indiqué le Président Tiani, qui a appelé les Nigériens à soutenir le processus historique en cours au Niger et dans les pays de l‘AES et à ne pas rester à la marge et s’auto exclure de ce mouvement qui sera gravé dans les annales du Niger.
Le Général Tiani a instruit le gouvernement à continuer à œuvrer pour associer encore davantage les Nigériens à la tenue de ces Assises en initiant des procédés innovants pour un dialogue national inclusif et réussi. Avant de s’engager à prendre en compte toutes les propositions qui seront faites et à leur donner une traduction concrète, progressivement, aussitôt après avoir reçu le rapport des travaux dans les jours à venir.
Le ministre d’État, ministre en charge de l’Intérieur, le Général de brigade Mohamed Toumba avait rappelé auparavant aux participants que c’est dès le 2 août 2023 que le Président du CNSP avait annoncé son engagement de réunir les forces vives de la nation pour un dialogue national inclusif pour créer les conditions d’une refondation du système politique du Niger.
Pour sa part, le président de la commission nationale d’organisation Dr Mamoudou Harouna Djingarey a expliqué que ces Assises s’inscrivent dans la démarche du Président du CNSP de trouver des solutions aux défis de développement qui se posent actuellement au Niger. Il a souligné l’objectif de bâtir un Niger fort, digne et prospère en créant les conditions de la transformation structurelle de son tissu économique et social. La Commission nationale est composée d’un président, de huit vice-présidents, de cinq rapporteurs généraux et de plusieurs sous-commissions thématiques; à savoir « paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale», «refondation politique et institutionnelle », « économie et développement durable», «géopolitique et environnement international » et « justice et droits de l’Homme».
En prélude aux Assises nationales pour la Refondation du Niger, il y avait eu des Assises régionales qui ont élaboré des contributions pour alimenter les débats au niveau national. Cette étape avait permis aux Nigériens des villes et des campagnes de débattre en profondeur de tous les sujets d’intérêt national et de faire des propositions aussi bien individuelles que collectives pour mieux faire face aux défis qui se dressent devant leur pays.
Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA
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