
La vice-présidente chargée du développement régional du Groupe de la Bad, Mme Nnenna Nwabufo lors de la conférence de presse
Le Mali et le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) renforcent leur engagement en faveur du développement et de la résilience socio-économique. C’est dans ce cadre que la vice-présidente chargée du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services du Groupe de la Bad, Mme Nnenna Nwabufo, a séjourné à Bamako du 5 au 7 mars dernier.
Au cours de son séjour, elle a échangé avec les autorités du pays. L’objectif de sa mission reposait sur trois axes : assurer que la coopération entre son institution et le gouvernement malien soit basée sur la vision actuelle des autorités, obtenir un impact plus fort sur le renforcement de la résilience et le développement socio-économique du pays et discuter des résultats de la mise en œuvre du document de stratégie pays (DSP) 2021-2025 et des perspectives du prochain DSP 2026-2030.
Pour partager les conclusions de cette mission et les perspectives envisagées, Mme Nnenna Nwabufo a animé, vendredi dernier, une conférence de presse au siège du bureau pays de la Bad. À l’entame de ses propos, elle a remercié les autorités maliennes pour leur accueil et la qualité des échanges. Selon Mme Nnenna Nwabufo, ces discussions ont permis de nourrir de belles perspectives pour la coopération entre la Bad et le Mali. Elle a félicité les autorités maliennes pour les efforts consentis dans l’élaboration et l’adoption de la Vision Mali 2063, de la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable 2024-2033 ainsi que les efforts déployés pour la stabilisation de la situation sécuritaire du pays.
En outre, la vice-présidente a rappelé que la Bad a démarré ses opérations au Mali en 1974. «Depuis, la Banque a approuvé 117 projets au profit du pays, pour un montant total d’environ 3.000 milliards de Fcfa», a-t-elle révélé. Actuellement, la répartition sectorielle du portefeuille national se présente ainsi : transport (31,6%), l’agriculture (17,4%), énergie (16,4%), le changement climatique (14,7%), eau et assainissement (9%), autres secteurs (8%).
Concernant le secteur du transport, l’objectif principal est d’augmenter la longueur des routes bitumées et entretenues, passant de 13.800 km à 22.400 km entre 2021 et 2025. Dans le domaine de l’agriculture, l’ambition est de réduire le taux de population en insécurité alimentaire de 6,6% à 3,9% de 2021 à 2025. Pour l’énergie, la Bad vise une augmentation du taux d’accès à l’électricité rurale de 24% à 31% sur la même période, a-t-elle confié.
La conférencière a indiqué que la Bad finance actuellement 24 projets au Mali, dont 23 projets publics et un projet du secteur privé. «Le montant total de ces projets s’élève à environ 460 milliards de Fcfa, dont huit projets approuvés ces cinq dernières années pour un montant de 160 millions de Fcfa», a-t-elle précisé. La responsable a souligné que bien que la mise en œuvre du DSP 2021-2025 ait coïncidé avec de multiples chocs, notamment la crise sanitaire de la Covid-19 et les tensions géopolitiques mondiales, la Banque a soutenu le Mali avec six opérations approuvées entre 2021 à aujourd’hui, pour un montant d’environ 80 millions de Fcfa en dons et prêts concessionnels dans les secteurs de l’agriculture, du transport et de l’énergie.
En perspectives, Mme Nnenna Nwabufo a annoncé que deux nouveaux projets sont en cours de préparation pour une approbation d’ici la fin de l’année, portant ainsi à huit le nombre total de projets approuvés dans le cadre du DSP 2021-2025. Interrogée sur la décision des autorités maliennes d’élargir la base fiscale à travers de nouveaux prélèvements sur certaines opérations de téléphonie mobile, l’hôte du jour a déclaré que l’amélioration de la mobilisation des ressources internes est essentielle pour renforcer l’autonomie financière du pays. «La Bad encourage toutes les initiatives visant à améliorer la mobilisation des recettes fiscales de manière équitable et efficace.
Actuellement, la pression fiscale au Mali est de 13,5% du Produit intérieur brut (PIB), un taux relativement bas comparé à la norme communautaire de 17% et à la norme internationale avoisinant 30%», a-t-elle expliqué. Et d’ajouter que sa Banque reste disponible pour accompagner le Mali dans l’analyse des impacts économiques et sociaux de ses réformes fiscales, afin d’assurer un équilibre entre la mobilisation des recettes et la stimulation de la croissance économique.
Mme Nnenna Nwabufo a également souligné que la situation politique du pays n’a pas eu d’impact sur le financement de la Bad. «Les allocations du Mali au niveau de la Bad ont plutôt progressé depuis 2019, car les allocations sont attribuées dans un cycle de trois ans. Ainsi, entre 2019 et 2021, les allocations de la Bad pour le Mali étaient d’environ 96 milliards de Fcfa. Mais entre 2023 et 2025, l’allocation du pays s’élève à 117 milliards de Fcfa. De plus, le pays a reçu une allocation de 36 milliards de Fcfa provenant de l’enveloppe régionale pour le projet de la route communautaire, à savoir la route Bougouni-Garalo», a-t-elle expliqué, estimant que le pays aura bénéficié au total d’environ 155 milliards de Fcfa, soit une augmentation de 60%.
Amadou GUEGUERE
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