
En 2017, elle crée Ia dance ‘O (compagnie et
Association) dont le principal projet consiste à promouvoir la danse dans une
certaine politique culturelle. Mais aussi sociale à travers la formation
des enfants de la rue (talibés), jeunes et ados en situation difficile, enfants
réfugiés du Nord du Mali et la création de spectacles, socialement ou
politiquement engagés avec des danseurs professionnels…
Une grande passionnée de la musique qui
devient en 2012 lauréate du de l’émission télévisée «Maxi Vacances» de l’Ortm.
Elle commence à développer une carrière musicale et entre en studio avec la
réalisation de 7 titres par le concours de son producteur manager Frank Biyard
en 2019. Mais elle est encore partagée entre deux expressions artistiques. Elle
tente un pari en s’inscrivant au concours Mali Award de la danse. Ce fut une
réussite, car elle remporte d’ailleurs le trophée de la meilleure danseuse dans
le cadre du festival «Danse Bamako Dense» de Kettly Noël.
Ensuite elle remporte le prix de la meilleure actrice, décerné par Canal+ à travers sa prestation dans le film «Kuma» de Hawa Aliou N’Diaye. Un film qui est aussi désigné Grand prix Kodjo Ebouclé dans le cadre du Festival de court métrage Clap Ivoire à Abidjan.
En 2020, Bibata est répertoriée par le
chorégraphe belge d’origine ivoirienne Serge Aimé Coulibaly. Ce dernier lui
confie deux importants rôles comme danseuse interprète dans ses créations
intitulées respectivement «Kalakuta» et «Kirina».
Ainsi, elle devient officiellement danseuse
créatrice dans les spectacles Wakatt en 2020 et «C’ la vie» en 2023. Avec
lesquels, elle a fait de nombreuses représentations dans les théâtres et
festivals internationaux comme : Les Rencontres de Danse Métisse à Cayenne, Le
théâtre de la ville de Luxemburg, Stadsshouburg Utrecht, les Recréatrales à
Ouagadougou, Cankarjev Dom à Ljubljana, Skirball à NewYork, Dansens Hus à Oslo,
Grec THEATER de Barcelone, entre autres.
En Avril 2022, elle est danseuse interprète et
créatrice dans la pièce Sawtik du chorégraphe marocain Taoufik Izeddiou en
collaboration avec Theaterformen à Brownchweig avec une dizaine de
représentations en Allemagne et au festival theaterformen. En 2018, elle crée
sa première pièce chorégraphique TCHII, sur la corruption avec 4 danseurs dont
elle-même et un musicien. Décembre 2021, sa première création solo Esprit
Bavard fait d’elle la lauréate du prix Acogny Gold de la Bienale Africa Simply
The Best.
Esprit bavard fait l’objet d’une vingtaine de programmations entre l’Afrique et
l’Europe (Biennale danse l’Afrique danse à Marrakech, Hellerau Dresden, Dansart
Festival Bielefield, Le festival Copier-coller à Bamako, New Theater Dornach,
Dialaw Festival Rythme et Formes du monde au Sénégal, Casino à Zug, Le Festival
sur le Niger à Ségou, Festival Next Art Center en Belgique et en France à
Roubaix, Les Recréatrales à Ouagadougou, Le Festival Feminin OSONS, au Complexe
culturel Blonba ; Zurcher Theater Spectacle à Zurich, Festival Theaterformen
Staatstheater à Braunchweig et 4 représentations dans les rues de Bamako.
Entre autre, la performance est un terrain
excitant pour elle, inspirée par le public et l’espace en totale symbiose et
passionnée par les nouvelles expériences, elle a créé des performances en
groupe et en solo, et très généralement en collaboration avec d’autres
artistes, peintres, designers, réalisateurs, comédiens et musiciens ; les
performances telles que Turi bero, Esprit des eaux, Fire, Reb’elle...
Toujours en quête d’identité et de connaissance, Bibata a travaillé avec des chorégraphes et formateurs internationaux tels que : Serge Aimé Coulibaly, Qudus Onikeku, Nadia Beugré, Taoufik Izeddiou, Lassina koné, Alesandra Setin, Germaine Acogny, Patrick Acogny, Nora Chipaumire, Bernardo Montet, Sophiatou Kossoko, Kettly Noel…
Youssouf DOUMBIA
Les manuscrits anciens représentent une source de savoirs et de savoir-faire incontestable. L’homme qui se dédie à leur protection et sauvegarde a recueilli quelques uns de ces précieux documents auprès de 402 familles dans différentes localités.
Au total, ils sont 11 jeunes artistes musiciens et interprètes à bénéficier de cette résidence de création. Il s’agit de Seyba Diabaté (kora), Joël Daou (guitare), Harouna Dembélé (batterie), Lamine Diabaté (piano) et Pascal Koné (guitare basse) et des artistes résidents comme Tatisch.
Durant sa longue carrière à l’ORTM, il a innové dans l’animation et utilisé une bonne dose d’humour pour mieux accrocher les auditeurs et les téléspectateurs.
Dans cette interview, le ministre Daffé salue la décision du Chef de l’État de faire de 2025 l’Année de la culture. Il aborde le Projet Mali Culture 25 mais aussi le rôle et importance de la femme dans la création artistique, l’innovation, la préservation et la transmission du patrimoin.
Dans les lignes qui suivent, le réalisateur malien et directeur du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM) livre son analyse sur la participation malienne au dernier Fespaco.
Les professionnels du cinéma veulent prendre, toute proportion de modestie gardée, la place qui leur revient dans l’animation de l’année de la culture.