
Le PDG de la CMDT, Nango Dembélé assiste à l’égrenage du coton dans une usine
La première étape a concerné les filiales sud à Bougouni où
il y a deux usines d’égrenage. Dans ces unités industrielles, les travailleurs
s’occupent de leurs tâches. Un registraire pointe les sorties des balles de
coton fibres. Devant les usines, on aperçoit des centaines de balles superposées
sur plusieurs rangées.
C’est le lancement officiel de la campagne de
commercialisation et d’égrenage de coton. «Les premiers constats donnent
satisfaction et c’est l’occasion de remercier la direction de la production
agricole qui a mis cette production à la disposition de la CMDT, ensuite le
directeur industriel et tout son staff», a dit Nango Dembélé. Et de faire part
de son optimise de voir les délais d’égrenage respectés. «Nous sommes en
excellent début d’égrenage, pas de souci majeur. Je crois que la cadence
actuelle nous permet d’espérer que nous allons égrener le coton dans les
meilleurs délais». Selon le PDG de la CMDT, les premières prévisions au mois de
juillet ont montré l’atteinte de 690.000 tonnes.
Ce chiffre devrait évoluer et
on l’espère de façon positive. Mais le dernier kilogramme qui sera produit à la
fermeture des usines, c’est cela qui va donner le vrai résultat et nous sortir
des estimations. Avec les dégâts causés l’année dernières par les jassides, on
est parti de 380.000 tonnes à une remontée extraordinaire d’environ 690.000 tonnes»,
a rappelé le patron de la CMDT.
Pour Nando Dembélé, au regard du traumatisme subi par les
paysans l’année précédente, certains ne croyaient pas aux produits
anti-jassides qu’on a mis à leur disposition. Ce résultat permettra l’année
prochaine d’avoir une reprise beaucoup plus forte. Le PDG de la CMDT a aussi déclaré
que les stratégies mises en place au début de la campagne pour lutter contre
ces insectes nuisibles ont porté leur fruit.
Au-delà des incitations maintenues
et augmentées par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le
gouvernement, notamment la subvention, l’augmentation du prix d’achat du coton
et toutes les facilités mises à la disposition de la CMDT pour l’acquisition
des produits contre les jassides. Ainsi, avec la conjugaison des efforts de la
CMDT et des chercheurs de l’Institut d’économie rurale (IER) pour lutter contre
ces ravisseurs de culture, un résultat probant est attendu aujourd’hui.
Dans les usines de Bougouni, les tonnages entrés sont à
19.000 dont 17.000 tonnes déjà égrenées. Nango Dembélé n’a pas manqué de
remercier le gouvernement pour l’effort fourni dans la filière coton qui occupe
un pan important de l’économie nationale. Et d’encourager la direction
industrielle à continuer sur ce rythme.
Après Bougouni, la délégation a continué dans les filiales
sud en faisant escale à Zandièla, un village du secteur de Koumantou, où une
coopérative de cotonculteurs pesait ses productions avant leur acheminement à
l’usine.
Là, le coordonnateur de la CMDT de Bougouni, Zana Diarra, a expliqué que les exploitations se réunissent pour former une coopérative afin de faciliter l’acquisition d’intrants agricoles avec la CMDT, étant donné que la Compagnie ne travaille qu’avec les coopératives, des personnes morales.
Quand les intrants arrivent au niveau de la coopérative,
celle-ci les distribue entre ses exploitations. Après les récoltes, au moment
de la commercialisation, chaque exploitation de la coopérative stocke son
produit à part, dans une même aire.
Pour commercialiser, on les pèse et donne
le poids de chaque stock à son exploitation, a fait savoir le coordonnateur de
Bougouni. Et d’estimer qu’en fonction de cela, la valeur du coton étant
connue : 295 Fcfa le kilogramme pour le premier choix, on calcule la
valeur de la production, en déduisant le montant des intrants de la recette de
l’exploitation et la CMDT paie le reste de l’argent du bénéficiaire.
Siriki Koné, représentant du chef de village de Zandièla, a
remercié le Tout-Puissant et la CMDT d’avoir livré les intrants en temps
opportun. «Cette année, nous avons eu nos intrants agricoles à temps et les récoltes
sont satisfaisantes par rapport à l’année passée. Nous n’avons eu aucun problème
avec la CMDT, la seule difficulté qu’on a eue, c’est par rapport à la rareté
des pluies. Nous souhaitons l’acheminement rapide de notre coton pour avoir
l’argent à temps et commencer à préparer la campagne prochaine», a-t-il dit.
Et d’ajouter que la culture du coton leur permet d’être de grands cultivateurs d’autres céréales, car un grand producteur de maïs ou de mil est d’abord un cotonculteur. C’est à travers les intrants fournis pour le coton qu’ils arrivent à ravitailler d’autres champs de culture, a-t-il expliqué. La délégation s’est rendue à Koumantou où le PDG de la CMDT a bien scruté les travaux et s’est dit satisfait, avant de mettre le cap sur Sikasso.
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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