Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
- adopté des projets de texte ;
- procédé à des nominations ;
- et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES
1.
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des
Ministres a adopté un projet de décret relatif au Décret n°2023‐0345/PT-RM du
08 juin 2023 portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement du
tronçon urbain de la Route nationale n°27, Bamako‐Koulikoro, à Bamako.
Le Conseil des Ministres a adopté en sa Session du 31 mai 2023, le Décret n°2023‐0345/PT-RM du 08 juin 2023 portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement du tronçon urbain de la Route nationale n°27, à Bamako.
Le
marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le
Groupement d’entreprises COVEC-Mali/EGK pour un montant de 29 milliards 146 millions
247 mille 778 francs CFA hors taxes et hors droit de douane, dont 17 milliards
352 millions 921 mille 767 francs CFA pour la tranche ferme et 11 milliards 793
millions 326 mille 11 francs CFA pour la tranche conditionnelle et un délai
d’exécution de trente-six (36) mois.
Le projet de décret est adopté pour prendre en compte la nouvelle clé de répartition de la prise en charge du projet qui se présente comme suit :
-
Tranche ferme : Banque Ouest Africaine de Développement 13 milliards 639
millions 115 mille 949 francs CFA, soit 95,33% et Etat du Mali 668 millions 5
mille 679 francs CFA, soit 4,67% ;
-
Tranche conditionnelle : Banque Ouest Africaine de Développement 13 milliards
606 millions 115 mille 668 francs CFA, soit 91,69% et Etat du Mali 1 milliard
233 millions 10 mille 482 francs CFA, soit 8,31%.
2.
Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de
l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a
adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, de la parcelle de terrain, objet de
titre foncier n°150 556 du Cercle de Kati, sise à Sanankoro-Farako et Diakoni
de la Commune rurale de Dogodouman.
La parcelle de terrain, objet de la présente affectation, d’une superficie de 114 hectares 65 ares 44 centiares est destinée à satisfaire les besoins de recasement de certaines populations de la Commune rurale de Dogodouman.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RÉCONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHÉSION NATIONALE, CHARGÉ DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE
- Chef de Cabinet :
Monsieur Adama SISSOKO, économiste.
- Conseillers techniques :
Commandant Hawa COULIBALY ; Monsieur Hamadoun KONTA, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Issa TRAORE, Magistrat.
- Chargés de mission :
Madame Fatima Bint Mohamed FALL, Auditeur/Comptable ;
Monsieur Oufène AG BA ALY, Spécialiste de l’Information et de la Communication ; Madame Bintou Walet Mohamed Ali, linguiste, spécialité/Anglais.
- Directeur Général de l’Agence de Développement du Nord du Mali :
Monsieur Moulaye Abdarahamane EL OUMRANY, Ingénieur en Marketing.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1.
Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des
Sceaux, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite
relative au Rapport national additif du Mali pour le 4ème cycle de l’Examen
Périodique Universel.
Etabli
par la Résolution 60/251 de l’Assemblée Générale des Nations Unies le 15 mars
2006, l’Examen Périodique Universel consiste à passer en revue les réalisations
de l’ensemble des Etats membres de l’Organisation des Nations Unies dans le
domaine des Droits de l’Homme. Il s’agit d’un processus mené par les Etats,
d’un examen par les pairs, sous les auspices du Conseil des Droits de l’Homme.
Il fournit à chaque Etat, l’opportunité de présenter les mesures qu’il a prises
pour améliorer la situation des Droits de l’Homme sur son territoire et remplir
ses obligations en la matière. Un cycle d’examen couvre une période de quatre
ans et demi au cours de laquelle tous les Etats membres des Nations Unies sont
examinés.
Le
Mali s’est soumis au même exercice, lors de la 43ème session du Groupe de
travail sur l’Examen Périodique Universel, tenu du 1er au 12 mai 2023, à
Genève. A cet effet, il a présenté le rapport national et fait l’état de la
mise en œuvre des 187 recommandations acceptées à l’issue de l’examen précédent
de 2018.
Après le passage de la délégation malienne devant le Conseil des Droits de l’Homme à Genève, 275 recommandations ont été adressées à notre pays, parmi lesquelles certaines sont entièrement mises en œuvre ou sont en cours, d’autres le seront très prochainement.
Ainsi,
dans le souci de maintenir le caractère participatif et inclusif, les
représentants de notre pays à cet exercice ont décidé, avant de se prononcer
sur lesdites recommandations, de revenir restituer le Rapport national et de
recueillir les avis et suggestions de tous les acteurs.Pour cela, le Ministère
de la Justice et des Droits de l’Homme a organisé une table ronde le 16 août
2023.
A l’issue de cette table ronde, les participants se sont prononcés sur les 275 recommandations à travers une matrice qui doit être soumise, en dernier lieu au Gouvernement en vue d’une approbation.
Cette
dernière phase du processus impose à notre pays de soumettre, au plus tard, le
28 août 2023, son rapport additif qui devra être adopté lors de la 54ème
session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, prévue en septembre 2023.
L’approbation du rapport national additif dans le délai prévu permettra, non seulement d’inscrire le dossier du Mali au rôle de la 54ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, de mettre en exergue et de préciser la position du Mali sur l’ensemble des recommandations adressées qu’il devra mettre en œuvre pour les cinq (05) prochaines années dans le domaine des Droits de l’Homme et renforcera sa réputation en matière de promotion des droits humains.
2. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Lutte contre la Corruption et son plan d’Actions 2023-2027.
Le
Mali, à l’instar de nombreux pays en développement, est confronté au fléau de
la corruption qui constitue un frein à son développement économique et social.
En
l’absence de mesures efficaces, la corruption peut compromettre, de façon
notoire, les efforts pour l’instauration d’une bonne gouvernance à cause de ses
multiples méfaits, notamment le gaspillage des ressources financières, la
baisse de la croissance économique, l’augmentation des coûts de transactions,
la réduction de la qualité des services, la création d’un environnement
d’insécurité multiforme.
Notre pays a signé et ratifié des instruments
juridiques communautaires, régionaux et internationaux de lutte contre la
corruption, notamment la Convention des Nations-Unies contre la corruption du
09 décembre 2003, qui recommande aux Etats parties « d’élaborer et d’appliquer
les politiques de prévention de la corruption efficaces et coordonnées, qui
favorisent la participation de la Société civile et reflètent les principes
d’Etat de droit, de bonne gestion des affaires publiques et des biens publics,
d’intégrité, de transparence et de responsabilité ». Dans le cadre de la lutte
contre la corruption, le Gouvernement a initié plusieurs actions, notamment :
- la tenue des Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière ;
-
l’adoption de la Stratégie nationale de Lutte contre le Blanchiment de capitaux
et le Financement du terrorisme et de la Politique nationale de Transparence ;
- la mise en place d’un dispositif institutionnel de prévention, de détection et de répression de la corruption constitué entre autres du Bureau du Vérificateur Général, de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières, de l’Office Central de Lutte Contre 1’Enrichisscmcnt illicite, de la Section des Comptes de la Cour Suprême, du Pôle national Economique et financier.
Malgré
ces acquis, il ressort du rapport diagnostic un certain nombre d’insuffisances,
notamment : l’absence d’un document de stratégie, un très faible bilan global
de la répression et le nombre très faible de condamnations et de recouvrement,
les privilèges de juridiction de certains agents publics, les immunités,
l’absence de dispositif de protection des lanceurs d’alerte.
Pour
pallier ces insuffisances, les Autorités de la Transition se sont engagées à
faire de la lutte contre la corruption l’un des chantiers majeurs de la
refondation de l’Etat. La présente stratégie est élaborée dans ce cadre. Elle
s’inscrit en droite ligne dans la mise en œuvre du Plan d’Action du
Gouvernement de Transition et des recommandations des Assises nationales de la
Refondation en vue de promouvoir la bonne gouvernance à travers l’instauration
d’une lutte efficace contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs
formes.
La Stratégie nationale de Lutte Contre la Corruption vise à doter le Mali de mécanismes opérationnels et efficaces de lutte contre la corruption et de promotion de la gouvernance dans le respect des Droits de l’Homme et des règles d’éthique et de transparence.
Elle est articulée autour quatre (04) axes stratégiques à savoir :
- la gouvernance et les réformes ;
- la prévention des faits de corruption ;
- la répression et la réparation ;
- la communication.
La Stratégie nationale de Lutte Contre la Corruption est mise en œuvre à travers des plans d’actions dont le premier couvre la période 2023-2027, financé par l’Etat et ses partenaires.
3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Rédaction Lessor
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