
Des candidats dans la cour du Centre national des concours de la Fonction publique pour le dépôt de leurs dossiers de candidature
Le dépôt des dossiers de candidature pour le concours direct d’entrée à la Fonction publique d’État se poursuit jusqu’au 30 novembre prochain. L’affluence est énorme au Centre national des concours de la fonction publique qui reçoit les dossiers des candidats. La route qui mène à la structure, située près du marché «Dibidani» est toujours embouteillée. Automobilistes et motocyclistes sont pris dans un entonnoir où il est difficile de se frayer un chemin tant les candidats sont nombreux aux portes de ce centre.
Sur le site, ceux qui ont le sens des affaires ont improvisé un marché pour répondre à la demande des candidats. Ce business rapporte un peu. Ainsi, vendeurs de timbres à 250 Fcfa, de brochures de préparation à 1.000 Fcfa et parkers se frottent bien les mains. Ils interpellent chaque passant. «Voulez-vous un timbre», «Voici des brochures pour aider à mieux préparer votre concours».
Dans la cour du Centre national des concours de la fonction publique, les candidats sont repartis entre plusieurs groupes, selon les spécialités. Des agents du centre sont bien présents à la réception. Il faut jouer des coudes pour être parmi ceux qui arrivent à déposer leurs dossiers de candidature. Mais tout se passe sans incident majeur.
L’un des candidats s’étonne de la présence massive des femmes. Un autre s’engouffre dans la brèche et fait une boutade. «Je ne comprends pas pourquoi les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans tous les rangs. Alors que c’est nous qui partons chercher de l’argent pour les nourrir», lance-t-il.
Lamine Keita, technicien de santé, dépose pour la première fois son dossier pour le concours. Le jeune homme aide un ami à remplir un document. Il assure que l’opération de dépôt se passe correctement et se dit heureux d’avoir pu déposer son dossier sans grande difficulté.
Tout le contraire chez une dame de teint clair. La candidate s’indigne du rejet de son dossier pour son attestation en attendant d’avoir en main le Diplôme universitaire de technologie (DUT), décroché dans une université privée. «Ils me disent que je n’ai pas encore le diplôme qui est recommandé. Que vais-je faire ?», s’interroge celle qui envisageait de postuler pour le poste de contrôleur des services économiques.
D’autres candidats sont aussi confrontés au fait que leurs filières de formation ne figurent pas parmi les spécialités où les postes sont ouverts. C’est le cas de Kalifa Keïta. Ce sortant de la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FLSL) fulmine contre cette restriction. «Il ne suffit plus d’avoir des diplômes pour se voir offrir un poste correspondant à son profil. Les étudiants s’adonnent d’arrache-pied à leurs formations universitaires et passent plusieurs années sans que ce diplôme ne soit sollicité aux concours de la Fonction publique», déplore-t-il.
Le directeur du Centre national des concours de la fonction publique, Dr Ousmane Magassy, explique que tout se passe dans l’ordre et dans la discipline depuis le lancement de l’opération le 1er novembre dernier. Il note une affluence progressive ces derniers jours. Au début, les candidats n’étaient pas suffisamment nombreux à se présenter avec leurs dossiers de candidature. Selon lui, la particularité de cette année se pose au niveau du nombre élevé de postes à pourvoir. «En 2018, on avait 887 postes contre 884 l’année d’après. Cette année, on compte 1.489 postes contre 883 en 2021», précise-t-il, avant de déclarer que c’est une avancée majeure.
Le directeur du Centre national des concours de la fonction publique assure aussi que des efforts sont en train d’être faits pour donner du travail aux jeunes diplômés. Et de souligner que la Fonction publique comprend des stricts minimums pour son fonctionnement et ne peut pas être considérée comme pourvoyeuse d’emplois. Dr Ousmane Magassy indique que toutes les spécialités ne sont pas ouvertes chaque année. «Dans les 1.489 postes ouverts, ceux qui resteront vacants seront reportés sur l’exercice budgétaire suivant comme on l’a fait cette année en ajoutant les 76 postes restés vacants au recrutement précédent», dit-il. Son établissement a enregistré environ 30.000 candidatures déjà déposées dans l’ensemble des lieux de dépôt des dossiers dans le pays, y compris les 22.000 dossiers à Bamako.
Le responsable du Centre national des concours de la fonction publique soutient enfin que les concours sont ouverts sur la base des besoins exprimés par les départements ministériels par corps et par spécialité. Pour être plus explicite sur certains termes du communiqué relatif au concours, Dr Ousmane Magassy précise que le diplôme «type IPR» veut dire l’école de référence. «Donc quel qu’en soit le diplôme, si il est dans le même format que celui de l’IPR/IFRA de Katibougou, ou l’agronomie de Ségou, c’est la même chose», explique-t-il.
Par exemple pour le cas de la spécialité traducteur, le directeur du Centre affirme qu’il ne suffit pas d’avoir un diplôme en anglais unilingue ou bilingue, il faut être spécialiste en la matière. Il y a environ quatre ans, indique-t-il, cette spécialité «traductologie et interprétariat» était enseignée à la FLSL. Dr Ousmane Magassy tient à préciser que l’attestation de réussite délivrée par certains établissements n’est pas autorisée pour le concours.
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