La circulation a repris son rythme normal
Le
protocole d’accord signé le vendredi 21 novembre entre le gouvernement
et les groupements pétroliers, ayant permis d’accélérer le dédouanement
des camions-citernes, a porté ses fruits. La circulation à Bamako
retrouve sa densité, ses embouteillages habituels. Signe de la
disponibilité de l’essence et du gazole pour lesquels des files
indiennes se formaient nuit et jour dans les stations-service de
Bamako.
En parcourant hier la ville des «trois caïmans», on constate
une nette amélioration de la crise. La page noire semble tournée. Ce
mercredi 26 novembre, plusieurs stations-services de la capitale sont
ouvertes et il n’y a presque pas de rangs formés par les clients. Ces
derniers sont servis en express et sans bousculade.
À Kalanban
Coura, Garantiguibougou, Badjicorni Golf, Quartier Mali… presque
partout, les clients sont servis comme en temps normal. À l’angle de
certaines de ces stations-service, des motos «télimani» sont garées en
grand nombre.
Pas pour chercher du carburant, mais pour guetter des clients. Adama Traoré, conducteur de moto taxi, reconnaît : «La situation s’est beaucoup améliorée, surtout ce matin. On trouve du carburant un peu partout et très facilement». Il salue les efforts remarquables de nos autorités, des opérateurs économiques, des chauffeurs et la détermination de nos Forces de défense et de sécurité.
Un autre usage se réjouit également de cette nette amélioration.
«Je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir faire le plein de ma moto
en moins de 10 minutes. Quand je suis arrivé à la station il n’y avait
que 5 motos et 3 véhicules. J’ai été tellement soulagé que j’ai appelé
mes proches pour qu’ils puissent venir faire le plein d’essence», confie
Alassane Touré, très détendu. De son analyse, sur cette lancée, la
crise du carburant sera bientôt un mauvais souvenir.
«Tous les
soirs, en rentrant chez moi, je scrutais les stations-services sur mon
trajet. Les files interminables, certaines stations désespérément
fermées. Cela me serrait le cœur. Voir ces chefs de famille, ces
conducteurs de moto-taxis, taxis et de sotrama debout sous un soleil de
plomb, bloqués dans une attente incertaine, sans savoir s’ils auraient
du carburant ou pas. C’était bouleversant», raconte Mme Adam Dicko.
Selon elle, cette scène, répétée des jours durant, provoquait en elle,
un sentiment d’impuissance et de révolte silencieuse.
«Ce liquide noir devenu rare régissait nos vies, notre économie, notre mobilité. Mais depuis deux jours, quelque chose a changé. Les stations sont presque toutes ouvertes. L’attente est réduite à 10-15 minutes. Et là, j’ai ressenti quelque chose d’indescriptible : un souffle d’espoir, un soulagement profond, presque une fierté», renchérit-elle.
De l’avis
de notre interlocutrice, ce moment difficile a rappelé que, malgré les
crises, notre capacité collective de résilience reste intacte. «Bravo à
toutes les institutions, les acteurs mobilisés jour et nuit pour assurer
le ravitaillement. Merci à ceux qui, dans l’ombre, se battent pour
maintenir notre pays debout», élicite Mme Adam Dicko. Comme d’autres
compatriotes, elle rêve que cette pénurie devienne un mauvais souvenir.
Babba COULIBALY
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