
La formation vise à doter les SFD d’outils concrets pour sécuriser leurs activités
Présidé par la coordonnatrice du PAFEEM, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, l’atelier réunit des acteurs clés du secteur financier; notamment les SFD et des institutions de régulation. Pendant deux jours, les participants, venus de divers SFD à travers le pays, seront outillés pour mieux prévenir, détecter et signaler les opérations suspectes dans leurs structures. L’objectif, selon la Coordinatrice du Pafeem, est de permettre aux cadres des SFD d’intégrer un dispositif solide de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, conformément aux exigences nationales et internationales en la matière.
Cette formation, organisée en partenariat avec la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et l’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisés (APSFD), vise à doter les SFD d’outils concrets pour sécuriser leurs activités. Les participants se familiariseront avec les concepts fondamentaux de la LBC/FT, le cadre normatif en vigueur, les typologies de blanchiment, ainsi que les mécanismes de connaissance du client (KYC) et de déclaration d’opérations suspectes.
«Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont des mécanismes insidieux qui alimentent la criminalité organisée, fragilisent nos institutions et compromettent la sécurité nationale », a rappelé la secrétaire générale de la Centif, Mme Sow Fatoumata Dembélé. Elle a insisté sur la nécessité pour les cadres des SFD de maîtriser les menaces et vulnérabilités liées à leurs activités, afin de réduire les risques de dérives.
Le président de l’APSFD, M. Modibo Coulibaly, a salué l’initiative du Pafeem, soulignant son opportunité dans le contexte sécuritaire actuel. «Cette formation arrive à point nommé et permettra de mieux armer nos institutions contre les risques liés à la criminalité financière», a-t-il affirmé, invitant les participants à faire preuve de rigueur et d’engagement.
De son côté, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, coordonnatrice du Pafeem, a expliqué que la session se déroulera en deux vagues d’une trentaine de participants, afin de permettre à chaque SFD de disposer d’au moins deux cadres formés sur le sujet. Elle a rappelé que la vulnérabilité des SFD tient à plusieurs facteurs : la forte proportion de transactions en espèces, la proximité avec les populations, la faiblesse de leurs systèmes d’information et de leurs dispositifs de contrôle interne.
Pour Mme Touré, ces risques exigent aujourd’hui une vigilance accrue, d’autant que la BCEAO, la Centif et les autorités nationales renforcent les obligations de conformité au dispositif communautaire de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. «Dans ce contexte, il est indispensable de renforcer les capacités des SFD pour leur permettre d’intégrer pleinement les exigences de la LBC/FT dans leurs pratiques quotidiennes», a-t-elle conclu.
Babba COULIBALY
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