
Ces filles sont actuellement dans un atelier
de formation en conte et en violon traditionnel
Pour
Amaïchata Salamanta, l’artiste est le nerf sensible de la société. Grâce à ses
idées et ses œuvres, elle présente des visions futuristes et prévisionnelles du
monde, mais expose des problématiques qui minent notre société.
Dix jeunes filles suivent actuellement une
formation en conte et avec l’instrument de musique qu’est le «sokou» ou violon
traditionnel. Depuis 2018, l’Association a entreprise de prendre en charge des
enfants déscolarisés et défavorisés, en leur permettant d’avoir un espace
d’expression en vue de promouvoir leurs talents à travers des ateliers de conte,
chant, théâtre, marionnettes, instruments de musique traditionnel, bogolan,
etc.
En juin 2021, le projet «N’ziri ni kalan so» a
abouti à l’organisation d’un atelier pour initier 50 jeunes déscolarisés au
conte et aux instruments de musique traditionnels sur financement du Programme
de développement culturel de l’ambassade d’Allemagne appelé : «GIZ, Donko
ni Maaya». La phase II de ce programme a été, en septembre de la même année,
l’occasion d’un autre atelier de perfectionnement en conte et aux instruments
de musique traditionnels des 10 meilleurs jeunes déscolarisés issus de la
première phase.
L’Association, à travers ses différentes
activités, forme des enfants et des femmes déplacés dans le domaine de l’art et
de la culture. En plus du conte, théâtre, marionnettes et instruments
traditionnels, ces derniers reçoivent une formation en teinture du bogolan et
la confection des chemises, nappes de table, sacs à mains et autres objets
utilitaires.
Ces différentes sessions de formation permettent de contribuer au développement socio-économique et culturel des jeunes et des femmes déplacées. Elles les aident à s’épanouir grâce à l’art et à faire de la culture leur métier, insiste Amaïchata Salamanta.
Youssouf DOUMBIA
Une jeune cinéaste formée au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (Cam-BFK) fait déjà parler d’elle.
C’est demain que l’Institut français accueillera la première d’une création chorégraphique d’envergure africaine dénommée : «Corps pour XXIIè siècle-Acte II». Cette chorégraphie symbolise un nouveau pas, une ascension.
Les artisans maliens rivalisent d’ardeur depuis l’ouverture de ce rendez-vous culturel et économique. Les résultats des différents concours seront connus dimanche prochain lors de la clôture de l’événement.
Telle est la volonté affichée par les responsables de ces centres en initiant ces assises. Objectif : apporter leur contribution à la promotion de la culture pour une économie durable et pour la paix.
Les organisateurs ont enregistré plus de 1.400 participants. Au-delà des artisans burkinabè, d’autres d’une dizaine de pays africains et de l’Inde y prennent part.
Invité d’honneur de cet évènement, ce pays voisin y participe à travers son Premier ministre, qui à la tête d’une forte délégation comprenant de nombreux ministres, a pris part à l’ouverture du Salon. Mais aussi des artisans qui animent des stands et proposent des produits intéressan.