
Tout d’abord, il faut savoir que la commotion cérébrale est un choc transmis au cerveau suite à un traumatisme de la tête, du cou ou du thorax, à l’origine d’un dysfonctionnement cérébral transitoire. Elle est provoquée, dans la plupart des cas, par un coup ou une chute. La commotion survient de façon immédiate ou différée de quelques heures, et dans 9 cas sur 10, le sportif ne présente pas de perte de connaissance», explique le président de l’AMAMES, Dr Adama Youssouf Sangaré.
Et le président du Comité médical de la Femafoot de poursuivre : «Nous avons connu des cas de commotion cérébrale au Mali. Quand j’étais médecin des Aigles, Moussa Doumbia a fait une commotion cérébrale lors du match contre la Côte d’Ivoire à Bouaké. Dieu merci, on a pu le géré.
Nous souhaitons partager ces expériences avec nos cadets médecins sportifs de toutes les Ligues de football du Mali, parce que nos cadets constituent la relève de demain. Parmi les participants à cette session, il y a des médecins sportifs d’autres disciplines sportives et même des journalistes, parce que les communicateurs sont des éléments très importants dans la pratique sportive».
Selon Dr Adama Youssouf Sangaré, la Femafoot et l’AMAMES font campagne pour que le personnel médical dispose de quelques minutes pour décider, si un joueur fait une commotion cérébrale, car cette lésion cérébrale peut être difficile à diagnostiquer dans l'immédiat. Membre de Comité médical de la Confédération africaine de football (CAF), Dr Adama Youssouf Sangaré affirme que trois minutes doivent suffire à un médecin pour savoir si un sportif, en général et un footballeur en particulier, «n’est pas dans un état normal et s’il y a lieu de suspecter une commotion cérébrale.
S’il est étourdi ou titube, s’il ne peut pas regarder quelqu’un en face ou parler correctement, on peut penser qu’il y a une commotion cérébrale. Ce joueur ne doit donc pas revenir sur le terrain. Si au bout de trois minutes, le médecin ne parvient pas à prendre une décision, cela signifie que le cas est grave et on peut s’en inquiéter».
Le président de l’AMAMES déplore le fait que certains entraîneurs ne respectent pas les conseils des médecins, mais dans tous les cas de figure, souligne-t-il, la santé du joueur est essentielle et doit être préservée. «Nous ne pouvons pas mettre en danger du joueur, cela doit être compris par tout le monde : les joueurs eux-mêmes, les entraîneurs, les dirigeants des clubs», a conclu Dr Adama Youssouf Sangaré.
Seibou Sambri KAMISSOKO
Logé dans le groupe A, le Mali affronte aujourd’hui la RD Congo dans le cadre de la première journée de la 3è et dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin, Angola 2025. Le match se dispute à partir de 17h GMT, dans la salle IBN Yassine de Rabat (Maroc)..
C’est la dernière fenêtre et il n’y a plus de calculs à faire pour les Aigles basketteurs. Au Maroc, les hommes du technicien Alhadji Dicko doivent impérativement engranger des points pour préserver leur 3è place, synonyme de qualification pour la phase finale de la compétition. Les ad.
Les Djolibistes ont réalisé une belle opération, en dominant les Blancs de Bamako 1-0, hier, au compte de la 6è journée en retard du championnat professionnel Ligue 1 Orange. L’unique but de la partie porte la signature du transfuge de l’AS Bakaridjan, Adama Goïta (19è min).
La Fédération malienne de football (Femafoot) en partenariat avec l’Association malienne des médecins de sports (AMAMES) a organisé samedi dernier une session de formation sur la prise en charge de la commotion cérébrale des joueurs..
La 1ère édition du Grand prix de la Coordination des chefs de quartier de Bamako s’est courue, dimanche dernier au Champ hippique de Bamako..
Ce joueur a fait les beaux jours du Stade malien et de l’équipe nationale. Il faisait partie de la campagne victorieuse des Aigles à la Coupe Cabral en 1989.