
Cette tournée visait à rencontrer les exploitants agricoles et à suivre de près l’évolution de la campagne agricole 2024-2025. Il était accompagné du président directeur général (PDG) de la CMDT, Mamadou Moustapha Diarra, des présidents de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla et de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton, Yacouba Traoré.
Première étape de ce périple de deux jours : le village de Kola, dans la Région de Dioïla, où le ministre et sa suite ont inspecté des parcelles de coton, de maïs, de sorgho et de mil. Les exploitants de la localité sont confrontés à diverses préoccupations dont l’accès limité aux équipements et au crédit agricole, la mauvaise qualité de certains intrants et le manque de main-d’œuvre. S’y ajoute la cherté de l’aliment bétail. Malgré ces difficultés, le cultivateur Tièfolo Traoré est optimiste quant à l’issue de la campagne en cours. Il espère récolter environ 10 tonnes de coton cette année. Ces champs de coton, de maïs, de sorgho et de mil ont été visités par le ministre, à qui le cultivateur a témoigné de l’efficacité des traitements recommandés contre les insectes. Il s’est également dit satisfait de l’approvisionnement en engrais.
Selon l’administrateur général de la filiale Centre de la CMDT, Issa Sidibé, la campagne agricole 2024-2025 est placée sous le signe de la maîtrise des indicateurs de production après deux saisons difficiles. Il a rappelé les efforts de l’État qui a fixé un prix d’achat incitatif de 300 Fcfa par kilogramme (kg) de coton graine et maintenu la subvention des engrais minéraux à 14.840 Fcfa par sac de 50 kg. Un effort particulier a aussi été fait pour réduire le prix des engrais organiques. De plus, une collaboration renforcée entre la CMDT et les instituts de recherche a permis d’élaborer un programme de traitement adapté aux réalités locales, tout en relançant la production de semences de base. «Bien que les jassides soient présents, les perspectives de la campagne restent encourageantes avec un objectif de production de 96.600 tonnes de graine de coton pour sa filiale», a rassuré Issa Sidibé.
Après Kola, la délégation s’est rendue à Gouana, à quelques kilomètres de Fana. La délégation y a visité des champs de coton, de maïs et de riz de Bah Diarra. Le ministre Daniel Siméon Kelema a été impressionné par la physionomie des cultures. Il a, toutefois, insisté sur l’importance d’améliorer les itinéraires techniques et de diversifier les cultures pour renforcer la sécurité alimentaire, nutritionnelle et accroître les revenus des producteurs agricoles. Le ministre a aussi noté que la filiale Centre se porte bien en termes de production de coton. Néanmoins, il a appelé à la vigilance, «car la période est critique sur le plan phytosanitaire et pluviométrique en raison des conditions météorologiques exceptionnelles de cette année, avec des pluies intenses prévues jusqu’en novembre». En outre, Daniel Siméon Kelema a encouragé les producteurs à surveiller leurs sols, à privilégier des cultures résistantes aux inondations et à envisager des systèmes d’irrigation. Il n’a pas manqué d’appeler à la solidarité envers les victimes des récentes inondations.
La dernière étape de la visite a été Baguinéda, dans la Région de Koulikoro, où la délégation a apprécié l’évolution de la campagne au niveau du périmètre irrigué de la localité. Riziculteur, Bakary Doumbia a cultivé 1,5 hectare et procède à une nouvelle technique de riziculture intensive, qui facilite les travaux en minimisant les besoins en eau et en engrais chimique. Cette méthode permet également de réduire les coûts de production, tout en augmentant la rentabilité à l’hectare. «Les riziculteurs utilisent deux systèmes, celui d’avant et une innovation qui est la riziculture intensive. En termes de revenus, le nouveau système apporte plus de rendement que le premier», a expliqué le ministre de l’Agriculture. Daniel Siméon Kelema a demandé à l’encadrement de s’y mettre pour la vulgarisation de cette nouvelle méthode auprès des producteurs.
Par ailleurs, il a souligné la complémentarité entre les engrais organiques et minéraux. «Les engrais organiques sont bien pour la fertilisation du sol, mais les deux se complètent et nous veillons à ce que le travail soit correctement fait. L’Institut d’économie rurale (IER) est là pour essayer de voir les termes de dosage», a-t-il martelé.
Cette visite dans la filiale Centre a permis de constater l’état des cultures, notamment du cotonnier, selon Mamadou Moustapha Diarra. Il s’est réjoui du fait que les producteurs appliquent correctement les recommandations techniques, telles que la gestion des ravageurs et l’utilisation du compost. «La surveillance attentive des champs de coton et l’application des traitements phytosanitaires dans les délais sont nécessaires pour assurer une récolte de qualité», a insisté le PDG de la CMDT.
Fatoumata Mory SIDIBE
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