
La présence des délégations maliennes et burkinabé témoigne de l’importance que ces deux Etats accordent à cette rencontre
La délégation malienne est conduite par Me Amadou Tiéoulé Diarra, coordinateur du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation (Cinsere-ANR). Elle est composée de Dr Bougouna Sogoba et du Général de division à la retraite Gabriel Poudiougou, rapporteur et membre du Cinsere-ANR, de Dr Sory Koïta et Yaya Dao du ministère chargé de la Refondation de l’État.
Le président de la Commission d’organisation des Assises nationales pour la refondation du Niger s’est dit honoré de recevoir une délégation malienne venue en grand nombre avec des experts ayant participé aux Assises du Mali. Dr Mamoudou Harouna Djingarey a indiqué qu’ils vont travailler avec ces représentants du Mali dans les cinq groupes thématiques des Assises du Niger. Il s’est dit heureux d’avoir leurs expériences et leurs connaissances pour qu’ils puissent s’en inspirer. Pour Dr Mamoudou Harouna Djingarey, c’est dans le cadre général de l’Alliance des États du Sahel. Il a promis l’intégration de ces experts dans toutes les sous-commissions afin de favoriser un échange d’expériences pour ces Assises.
Au cours de la rencontre, Me Amadou Tiéoulé Diarra et les membres de sa délégation ont partagé avec la commission chargée de la conduite des Assises du Niger, tout le processus ayant conduit aux 517 recommandations qui ont servi de base pour l’élaboration par le gouvernement du Cadre stratégique de la refondation de l’État.
Un document dans lequel, les actions répertoriées ont été réparties en trois catégories notamment 55 actions prioritaires, 153 actions prioritaires complémentaires et 309 actions non prioritaires pour la période de la Transition. Et le Cinsere-ANR a été créé pour le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de ces recommandations formulées par le peuple malien. Avant de se voir attribuer la mission d’apprécier leur exécution ainsi que les progrès réalisés sur la base d’informations pertinentes collectées et d’indicateurs de résultats.
Le Burkina Faso a également organisé ses Assises nationales les 25 et 26 mai dernier pour statuer sur la suite à donner à la Transition qui devait prendre fin le 1er juillet 2024. Elles ont permis aux représentants des forces vives de la Nation de délibérer sur la suite à donner à la Transition dirigée par le Capitaine Ibrahim Traoré.
À l’issue de la rencontre avec le président de la commission nationale d’organisation des Assises du Niger, le ministre d’État chargé de l’Administration territoriale, Emile Zebo qui conduit la délégation Burkinabè confiera à la presse qu’il s’agit d’un acte de solidarité et de fraternité au sein de la Confédération des États du Sahel. Selon lui, ce geste témoigne de l’importance d’une coopération régionale étroite dans le cadre de la refondation du Niger et la mise en place de solutions durables pour l’avenir du Sahel.
La présence des délégations du Mali et du Burkina Fao avec des experts à ces Assises du Niger rentre dans le cadre des modifications en cours pour la création d’un nouvel espace. Cela témoigne aussi de l’importance que ces deux États accordent à ces travaux de dimension nationale qui vont définir l’avenir politique et la gouvernance future du Niger.
C’est également l’expression d’une volonté partagée d’approfondir la coopération entre les trois pays et de travailler ensemble à des solutions durables pour les défis qui se dressent devant la Confédération AES. En plus du Mali et du Burkina Faso, d’autres pays sont invités à ces Assises, à savoir le Togo, le Tchad, le Cameroun, le Maroc et l’Algérie.
Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA
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