
Le cinéaste (2è à g) et les invités contemplent les œuvres d’art
Ainsi le vendredi dernier, les professionnels et les amateurs du 7è art étaient
conviés à la projection du premier «Making of» du nouveau long métrage
documentaire intitulé : «Fatow» ou les fous, de Fousseyni Maïga, directeur
général de cette structure.
Pour Diahara Sanogo, conseiller technique au ministère de l’Artisanat,
de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, il s’agit là d’un
exercice intéressant qui permet de valoriser le travail des professionnels du
cinéma. Elle a félicité la direction du CNCM pour cet exercice qui aura
également l’avantage de faire comprendre tout le processus de fabrication des
films.
Dans ce documentaire, chacun des quatre personnages principaux, des
fous, tente de décrire son rôle dans le
film ou dans la vie. Ces fous sont incarnés respectivement par des comédiens
comme Jeanne Diama, Maïmouna Doumbia, Fily Traoré et Hamidou Mangané. Ils
incarnent chacun des faits de la vie à travers le costume du fou. En réalité,
explique le réalisateur, c’est la manière dont les artistes sont perçus dans
notre société. Pour lui, l’art et la culture constituent l’essence de notre
société. Mais, ce secteur n’a pas la place qu’il mérite.
Ainsi, la très talentueuse comédienne Maïmouna Doumbia dévoile toute sa
splendeur artistique dans ce film, la toute première création documentaire.
Dans ce projet inédit, avec de nombreux autres talents que le réalisateur
promet de faire découvrir ou redécouvrir.
«Nous repoussons les limites de la création artistique et lançons un message
fort», explique-t-elle. Une folle qui arpente les collines et savanes du Mandé
à la quête de réponses et sous les rythmes de divers instruments de musique :
c’est l’histoire de Jeanne Diama dans la création documentaire «Fatow». Elle
fait partie de cette génération de comédiens qui porte, avec brio et
conviction, le savoir-faire malien.
À travers elle, le cinéaste rend un vibrant hommage à ces talentueux jeunes
comédiens qui ont repris le flambeau artistique au Mali et assurent aujourd’hui
la relève. Dans ce film, Fily Traoré porte le costume du deuxième fou. L’homme,
avec l’humilité légendaire qui le caractérise, démontre tout son art. Il a
tourné toute une journée, plongé dans le fleuve, des dizaines de fois et
parcouru de longs kilomètres en pirogue... à la recherche d’émotions fortes et
d’images captivantes.
Un autre aspect des plus intéressants, c’est le travail des jeunes
plasticiens que sont Ibrahim Bemba Kébé et Zoll. Tous les deux ont créé des
costumes sur la base d’objets de récupération et surtout adaptés à différents
environnements, notamment l’eau, la colline, la forêt et les dunes de sable du
désert de Tombouctou.
Chacun de ces artistes a été choisi pour l’originalité de son travail, ce qui
donne une touche particulière à cette œuvre cinématographique. Fousseyni Maïga,
estime qu’il faut sortir des sentiers battus afin de prospecter d’autres
horizons pour le cinéma Malien.
Youssouf DOUMBIA
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